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Les amendements de Pierre-Alain Muet pour ce dossier

14 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, je reprendrai l'expression de M. Carrez : la situation de 2009 est exceptionnelle. C'est en effet la première fois, en temps de paix, que le déficit de l'ensemble des administrations publiques atteint 7,5 % d...

Si nous poursuivons les comparaisons internationales, nous nous rendons compte que la hausse du déficit a été plus importante en France que dans les pays les plus touchés par la crise. Il est vrai que nous avons été moins affectés que la plupart des autres pays européens, mais l'augmentation de notre déficit est comparable voire supérieure à la...

Mais la dérive du déficit s'est révélée bien moins forte et l'Allemagne a limité complètement l'impact de la crise sur l'emploi : le taux de chômage n'a pas augmenté à l'inverse du nôtre, qui a explosé puisqu'il est passé de 7,5 % à 10,2 % de la population active, soit une augmentation de près de 600 000 chômeurs. J'utilise des chiffres harmoni...

Le seul déficit à avoir été réduit, en 2009 toujours, est celui des collectivités locales quand celui de l'État et celui des comptes sociaux ont dérivé. Nous nous trouvons dans une situation d'endettement explosif. La dette de la France aura doublé en dix ans : d'un peu moins de 900 milliards d'euros en juin 2002, elle passera vraisemblablemen...

Autrement dit, avant l'union monétaire, l'inflation était forte et, même avec des déficits, on pouvait continuer à réduire très fortement la dette. Ainsi, dans les années 80, la France avait des déficits inférieurs à 3 % et sa dette a très peu augmenté. Depuis les années 2000, c'est tout autre chose. Les taux d'inflation, depuis vingt ans, avo...

Avec une croissance que nous avons suscitée en créant 2 millions d'emplois en cinq ans. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Revenons aux chiffres. La dette de notre pays était de 44 % quand M. Balladur est devenu Premier ministre. Les gouvernements de MM. Balladur et Juppé l'ont portée à 60,4 %, puisque tel était son niveau au deuxième trimestre de l'année 1997. C'était la première fois que la France dépassait les 60 %. Nous, nous avons ramené la dette à 58,5 % . C'...

Les chiffres sont terribles. Oui, tous les cadeaux fiscaux de ces dernières années ont été financés à crédit. Et que représentent ces cadeaux fiscaux ? Au fond, vous avez fait des allégements fiscaux, pour l'essentiel, en faveur des Français les plus fortunés. « Vous paierez moins d'impôts », leur avez-vous dit. Et quelle sera la contrepartie ...

Il y a donc un double bonus. Quant aux investissements, monsieur Fourgous, si vous faisiez la comparaison entre la période 2002-2010 et la période 1997-2002, vous seriez surpris. Entre 1997 et 2002, la croissance des investissements a été de 7 %. Ensuite, elle n'a jamais dépassé 2 %.

Les chiffres sont vraiment terribles. C'est un double bonus, disais-je, pour les familles aisées. Pour l'État, c'est une double perte. On se prive de recettes fiscales et, en plus, on s'endette, de sorte qu'il faut payer ensuite des intérêts. Pour les ménages modestes, qui, eux, n'ont pas bénéficié des réductions d'impôts, ce sera des hausses...

D'ailleurs, la France n'a eu aucune politique de l'emploi. Et je pense que c'est le vrai problème. La seule façon de réduire les déficits, c'est de favoriser la création d'emplois et de maintenir ainsi une croissance interne. Ce n'est pas la direction que vous prenez. Vous êtes en train d'enfoncer notre pays dans des politiques d'austérité sans...

Comme vient de le dire Jean-Pierre Brard, il faudrait renvoyer ce texte en commission pour nous permettre d'avoir une réflexion plus approfondie sur la situation des finances publiques en 2009. Avec son humour légendaire, notre collègue a parfaitement décrit la politique conduite par le Gouvernement. Depuis vingt ans, on a pu noter un changeme...

Je n'irai pas jusque-là. En réduisant les déficits par une baisse des dépenses, Raymond Barre a appliqué une politique de droite traditionnelle, après un plan de relance dû à un autre Premier ministre qui s'appelait Jacques Chirac. Ensuite, nous entrons dans le cycle des révolutions conservatrices avec la théorie de l'économie du ruissellement...

Il s'y est passé la même chose, et c'est un nouveau gouvernement qui a dû imposer la politique de réduction des déficits que son prédécesseur n'avait pas eu le courage de décider. Dans leur nouvelle version, les politiques de droite laissent dériver les déficits, quitte à prétendre, quand on est au bord de la catastrophe comme c'est le cas de...