Les amendements de Philippe Folliot pour ce dossier
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Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, depuis 2001, trente-six de nos soldats ont payé de leur vie l'engagement de la France en Afghanistan. Avant toute chose, monsieur Glavany, monsieur Lecoq, je veux, au nom du Nouveau Centre - car nous ne nous trompons pas, nous, dans l'échelle des valeurs -, rendre une nouvelle...
Au-delà des débats qu'a pu susciter sur ces bancs le sens politique de notre engagement en Afghanistan, il demeure que la tragédie d'Uzbeen a sans doute joué, tant pour la classe politique que pour la société française dans son ensemble, un rôle de brutal révélateur de la situation à laquelle faisait face notre armée en Afghanistan, à travers d...
Depuis l'origine, nous sommes présents en Afghanistan sur la base d'un mandat des Nations unies pour empêcher le retour au pouvoir du régime barbare des talibans, pour prévenir la reconstitution d'un sanctuaire du terrorisme international, pour éviter la déstabilisation du Pakistan voisin figurant au rang des puissances nucléaires, enfin pour y...
espoir malgré tout car les Afghans se sont bien rendus aux urnes malgré les menaces des talibans, et l'élection a été précédée par un débat démocratique de qualité. Le Président Karzaï n'est certes pas l'interlocuteur rêvé pour la communauté internationale. Il reste malgré tout un interlocuteur obligé, de qui dépend pour une large part l'issu...
S'il n'y a de la part de la coalition aucune volonté hégémonique durable sur l'Afghanistan, il n'est cependant pas possible pour la France de se retirer à court terme sans trahir les responsabilités qu'elle prétend assumer au sein de la communauté internationale en tant que membre permanent du Conseil de sécurité.
Mais nous débattons aujourd'hui dans un contexte particulier puisque le président Obama a, le 1er décembre, dévoilé ses intentions et sa stratégie pour l'Afghanistan en annonçant notamment l'envoi dans le courant de l'année 2010 de 30 000 hommes supplémentaires et en validant, par ailleurs, la stratégie de contre-insurrection proposée par le gé...
Les États-Unis demeurent légitimement, par le volume de leur implication, le chef de file de la coalition. Reste que les États de l'Union européenne semblent avoir renoncé à se concerter pour peser dans le débat stratégique américain, ce qui nous semble des plus déplorables à l'heure où, avec les institutions issues du traité de Lisbonne, nous ...
Sur le fond, nous adhérons à la position adoptée par le Gouvernement, consistant à ne pas envoyer dans l'immédiat de nouveaux renforts sur le théâtre afghan. Notre dispositif, récemment renforcé et largement réorganisé en novembre dernier, semble en effet suffisant en l'état pour remplir les missions confiées à nos troupes par le commandement d...
La contre-insurrection, c'est avant tout gagner les coeurs de la population. Qui mieux qu'une armée et une police nationale agissant sur leur territoire peuvent remplir cette mission ? À ce titre, alors qu'un combattant continue de gagner trois fois mieux sa vie en servant la rébellion qu'en s'engageant dans l'armée nationale afghane, il ne fau...
Pour le coût d'un soldat de la coalition déployé, c'est une dizaine de soldats ou policiers afghans payés. C'est à ce prix également que nous pourrons faire reculer dans ce pays le cancer de la corruption. Plus largement, il importe de garder à l'esprit que la solution ne saurait être exclusivement militaire. Ne méconnaissons pas non plus la r...
Mes chers collègues, la France participe en Afghanistan à une opération complexe dans son volet civil, et périlleuse dans son volet militaire. Avec ses 3 750 soldats déployés sur place, elle assume ses responsabilités vis-à-vis de la communauté internationale. Alors que le théâtre afghan semble enfin avoir retrouvé toute l'attention qu'il méri...
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, la victoire est difficile, la défaite interdite, a déclaré en substance le Président de la République lors de sa visite d'État en Grande-Bretagne à propos de la situation en Afghanistan. À nous, parlementaires français, d'ajouter que le débat démo...
On peut regretter que ce débat sur la présence militaire de la France en Afghanistan intervienne si tard, alors que notre pays y est présent depuis le début du conflit dans le cadre de la Force internationale d'assistance et de sécurité FIAS , c'est-à-dire depuis décembre 2001 ! (Applaudissements sur les bancs du groupe Nouveau Centre.) Nous...
Gageons que la prochaine réforme constitutionnelle supprimera définitivement cette anomalie, comme l'avant-projet de loi le laisse espérer.
S'agissant du débat dans le débat sur la nécessité d'un vote au terme de cette séance, je ne pense pas qu'il mérite tant de bruit. Certes, un vote aurait permis aux opposants de signer leur protestation contre tout envoi de renforts militaires.
Mais il faut admettre que cette décision est autant tactique que politique. Comme je l'ai déjà dit, la France est présente depuis plus de sept ans en Afghanistan. Cette décision relève donc des prérogatives régaliennes de l'exécutif, du chef de l'État, en tant que chef des armées, et du ministre de la défense. Pour ce qui concerne les modalités...
Ce qui se passe actuellement dans ce pays est décisif à bien des égards. Ne nous y trompons pas, nous sommes à un moment charnière. Tout échec dans la lutte contre le terrorisme et dans la mise en place d'un État de droit en Afghanistan ne serait pas, comme en Irak, l'échec des Américains, mais celui de la communauté internationale tout entière...
le terrorisme international a son terreau dans les zones tribales, notamment de part et d'autre de la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan.
La guérilla talibane s'est intensifiée en 2007, marquant clairement sa volonté d'une reconquête du pays. Certaines zones du Sud afghan sont retombées aux mains des talibans. Mais, dans le même temps, la reconstruction du pays est en marche, même si tout n'est pas parfait, loin s'en faut : l'État afghan se structure, le Parlement légifère et, ma...
Depuis 2001, la France a pris sa part, plutôt positive, dans cette évolution. La capacité de son armée à s'adapter au terrain a été un atout unanimement reconnu par nos partenaires de l'OTAN.