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La proposition sage, raisonnée, généreuse de M. Gille de porter le seuil à 500 pourrait, je crois, obtenir un consensus : un tel amendement pourrait être voté à l'unanimité, et montrerait que nous avons, ce soir, fait preuve d'un esprit législatif.
Il n'y a plus de postes !
Les moyens sont-ils suffisants ou non ?
Carabistouilles !
Sept ans de malheur !
Et des portiques !
Les bras m'en tombent, madame la présidente ! Nous venons d'écouter un honorable parlementaire nous affirmer, droit dans ses bottes, qu'il va attaquer des pans entiers du service public (Exclamations sur les bancs du groupe UMP)
disant même avec force : « J'assume ! » C'est extraordinaire. Je ne sais que dire
C'est scandaleux !
Je vais trouver mes mots, rassurez-vous. Monsieur le rapporteur, au moins avez-vous l'honnêteté de dire clairement ce que nombre de vos collègues ou de ministres font de manière plus sournoise. Nous observons depuis sept ans, et elle s'est beaucoup accélérée depuis deux ans, une tendance consistant à détricoter et détricoter encore, pan par pa...
Nous sommes, sur ces bancs de l'hémicycle, très attachés à la notion de service public, indispensable dans une grande démocratie républicaine.
Ça promet !
Or nous venons de voir porter une nouvelle attaque contre les services publics, qui n'a d'autre qualité que l'honnêteté de l'argumentaire dont elle s'accompagne, et qui annonce qu'un nouveau coup décisif leur sera infligé un mercredi soir à 23 heures 45 par la majorité UMP si cet amendement de suppression n'est pas adopté.
J'entends souvent ladite majorité s'offusquer des « scandaleux » avantages des fonctionnaires. Permettez-moi de revenir sur les problèmes liés à l'amiante : je préside en ce moment une mission d'information à ce sujet, qui révèle que les travailleurs les moins bien protégés contre les risques liés à l'amiante sont précisément les fonctionnaires
Vous pouvez en rire : allez donc demander son avis au rapporteur de la mission, qui est issu de votre majorité. Il a entendu clairement des victimes expliquer qu'étant fonctionnaires, elles ne disposaient en aucun cas des mêmes protections aussi minces soient-elles que les travailleurs du privé. C'est la preuve que les fonctionnaires n'ont ...
J'y viens, madame la présidente. Quand j'entends les propos rassurants du rapporteur, qui nous annonce que l'esprit dans lequel le texte sera appliqué sera différent et positif, je ne peux m'empêcher de penser à la réalité qui a suivi tant de déclarations « positives ». Dois-je rappeler ce qu'il est advenu du financement des chantiers d'inserti...
Le dispositif est lessivé !
Bonne question !
Surtout à l'employeur !
C'est bien de le reconnaître !