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4433 interventions trouvées.

Et je le dis sans rire. Bien sûr, il n'y a plus de noblesse. Mais la nouvelle noblesse, à qui il ne manque que la particule, a aujourd'hui des privilèges immoraux, indécents, insensés, dont on voit tous les jours des illustrations, et sur lesquels, monsieur le secrétaire d'État, votre silence est assourdissant et, je n'hésite pas à le dire, com...

Oui, dans l'agglomération de la métropole lilloise, on peut en trouver, en effet. Il y a un décalage complet, disais-je, entre la jet set française, illustrée par cette fameuse nuit du Fouquet's, durant laquelle ses membres se sont réjouis,

et la réalité que vivent des millions de Français. Vous savez, quand mes électeurs me disent : « Pourquoi vous ne leur dites pas, à Paris, aux ministres, comment on vit ? »,

je réponds que si, je le leur dis, mais qu'ils rigolent, qu'ils se marrent. Ils sont dans l'hilarité, disant que j'exagère, que je fais du Zola. Eh bien non, monsieur le secrétaire d'État ! Si vous allez les voir, vous verrez comment survivent ces Français. Je ne dirai pas, car je ne veux pas heurter mes amis, que les mesures proposées dans ...

Parmi ces mesures, il y a la suppression du bouclier fiscal. D'abord, ce serait vraiment un service que vous vous rendriez à vous-mêmes. Parce que ce bouclier fiscal va finir par vous exploser à la figure, tant il est devenu le symbole de l'injustice de ce gouvernement.

Ça ne va pas tarder, et quand il va exploser, vous serez surpris. Ensuite, monsieur le secrétaire d'État, vous défendez le bouclier fiscal en disant qu'il serait injuste de spolier des Français

de plus de la moitié de leurs revenus. Moi, j'ai envie de vous répondre, monsieur le secrétaire d'État : est-il juste de laisser des Français avoir faim, avoir froid, ne plus avoir de toit ?

Est-ce juste ? Votre réponse montre que vous êtes, au minimum je l'espère pour vous , dans l'embarras. Et puis, la conséquence de tout cela, c'est que les caisses de l'État sont vides. Quand on ne prend pas l'argent où il est, on n'a plus de sous. Et l'on pourrait dresser toute la liste des politiques publiques qui, de ce fait, sont aujourd...

Ne me dites pas le contraire ! J'ai été enseignant, j'ai bien vu la baisse régulière du nombre d'adultes dans les établissements. Quand vous n'avez plus de surveillants, les conséquences sont dramatiques. La suppression des RASED, que nous vérifions en cette fin d'année scolaire, aura elle aussi des effets dramatiques. Autre exemple : les ret...

Cet ex-PDG de Valeo qui s'en va avec 3,2 millions d'euros, ce n'est pas insensé, monsieur le secrétaire d'État ? Et il vient dire qu'il y a droit ! Eh bien non, il n'y a pas droit ! Parce que quand, dans un pays, les gens ont faim, on ne part pas avec 3,2 millions d'euros ! Non, c'est impossible ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC...

La précision que vient de donner M. Muzeau est très judicieuse. Monsieur le secrétaire d'État, ces hauts salaires, il faut les mesurer. Je ne suis pas pour que chacun en France ait le même salaire. À l'évidence, il faut une hiérarchie des salaires. Dans un hôpital, il est normal que le chirurgien gagne plus qu'une dame de service, chacun en co...

Et en effet, madame Montchamp, fixer un plafond à vingt fois le salaire minimum on peut discuter, cela peut être vingt-deux fois, vingt-cinq fois , cela me paraît une mesure de justice.

Gagner vingt fois le SMIC, cela vous laisse de quoi survivre, madame Montchamp. C'est un très beau salaire. Il ne doit pas être supérieur.

Je suis extrêmement en colère, car pendant qu'on affame les Français, on laisse de façon insupportable une petite minorité s'empiffrer. Méfiez-vous du retour de bâton quand ils se révolteront ! (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.)

Je reste sur ma faim et nous sommes étonnés de la minceur de l'argumentaire ministériel. Nous nous attendions à un discours enflammé destiné à emporter notre adhésion et à nous convaincre du bien-fondé de l'article 2 ; à la place de quoi nous avons droit à un quasi-silence, qui nous laisse frustrés. Pour en revenir aux propos du rapporteur, il...

Ce ne sont pas vos exclamations, faussement indignées, qui feront changer la réalité. Les Français ont ouvert les yeux et vous vous rendrez compte le 7 juin, en faisant le compte des voix de la majorité et de l'opposition, de l'avertissement qu'ils vous adressent. Vous parlez de créations d'emplois, mais l'emploi, ce doit être un vrai travail,...

M. le rapporteur s'embourbe dans des explications qui n'ont guère convaincu de ce côté-ci de l'hémicycle et pas beaucoup plus de l'autre côté, je crois. Les explications lapidaires de M. le secrétaire d'État, fondées sur l'affirmation que les propos du rapporteur étaient brillants et clairs, ne sont pas plus lumineuses ! Un voile sombre, sini...

Eh oui, nous pouvons nous écouter ! M. Taugourdeau observait qu'une entreprise de 350 salariés n'est pas d'une nature extrêmement différente d'une entreprise de 300 salariés, et qu'il serait au fond injuste de ne pas pouvoir lui appliquer ces dispositions. Fort bien ! Fixons alors un seuil encore plus élevé que le seuil actuel : M. Gille, dans...