Les amendements de Patrick Roy pour ce dossier
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Les franchises sont un sujet qui me tient à coeur et je ne cesserai de m'exprimer chaque fois que je pourrai le faire sur ce qui est une faute de la majorité et du Gouvernement. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Il ne s'agit pas, en effet, d'une franchise, mais d'une taxe, d'un impôt sur les malades...
Bien au contraire, beaucoup ont des revenus de quelques centaines d'euros par mois, mais ces Français-là, le Gouvernement et la majorité ne s'en occupent jamais. Au contraire, on leur vole ce qu'ils ont dans leur porte-monnaie.
Je tiens à le redire : un euro n'a pas la même valeur pour tout le monde. Mme Billard, qui connaît bien ce problème, vient de le rappeler et il serait bon que le Gouvernement et la majorité l'entendent. Je ne supporte pas je le dirai haut et fort, avec ou sans micro que les plus faibles trinquent avec cette majorité. Je le dénoncerai jusqu...
Et allez, les 35 heures, en avant le violon ! (Exclamations sur quelques bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Le Gouvernement n'a rien prévu pour les RMIstes, ni pour les contrats aidés, ni pour les travailleurs à temps partiel !
Je ne vais pas insister sur le fait qu'il s'agit d'un texte d'exclusion, puisqu'il ne permettra pas à l'immense majorité des Français de bénéficier d'un pouvoir d'achat éventuellement amélioré. Mais tout à l'heure, monsieur le ministre, Mme Billard, qui est toujours très claire dans ses explications, vous a posé une question à laquelle vous n'a...
Mais je connais trop les vertus de Mme Billard (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire), même si nul n'est parfait.
J'aimerais plus sérieusement avoir une réponse précise : est-ce que l'employeur sera bien dans l'obligation de racheter ces RTT, même s'il ne le souhaite pas ? Je veux savoir qui ment dans l'hémicycle. Monsieur le ministre, j'attends votre réponse. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
Monsieur le président, mes chers collègues, alors que nous sommes réunis depuis hier pour discuter en urgence de ce qui nous a été présenté comme un grand texte par le Président de la République qui estimait sans doute nécessaire de réagir à sa dégringolade dans les sondages , je m'étonne de constater qu'il n'y ait au banc du Gouvernement qu...
Je m'étonnais de votre absence lors de la discussion d'un texte tellement important, monsieur le ministre ! Je suis désolé, mais je ne pourrai pas vous résumer tout ce qui a été dit jusqu'à présent ! Mon deuxième motif d'étonnement a été de constater, hier soir, que la majorité parlementaire était partie festoyer alors que nous avions entamé l...
Bien sûr que si ! Et je le prouve : les fonctionnaires ne sont pas concernés, ni les retraités, ni les contrats aidés, ni les chômeurs, ni les RMIstes, ni les nombreux travailleurs à temps partiel subi, très bien décrits par Mme Le Loch tout à l'heure. Quant aux salariés, un sur deux pourra éventuellement en bénéficier, à condition que son patr...
Monsieur le ministre, de nombreux Français souffrent aujourd'hui et attendent que l'on s'intéresse réellement à eux, qui n'ont rien à attendre de ce texte. J'espère que ceux qui, aujourd'hui, n'ont rien à attendre de ce texte, auront un jour une réponse. Nous, les députés de gauche, présents depuis hier soir, serons là pour les défendre ! (Appl...
Mon rappel au règlement se fonde sur l'article 58, alinéa 1. Monsieur le ministre, à plusieurs reprises au cours de la soirée, vous vous êtes appuyé, pour justifier votre politique, sur le vote des salariés de Continental. Vous avez même parlé, excusez du peu, de « l'ampleur du résultat ». Quand j'étais enseignant, j'expliquais à mes élèves qu...
Je lis avec étonnement dans la presse que les salariés de cette usine du groupe Continental ont reçu, quelques jours avant le vote, un DVD des dirigeants du siège de Hanovre, qui expliquait que les actionnaires risquaient de geler leurs investissements dans l'usine si elle ne repassait pas aux 40 heures. Tout le monde devine les conséquences qu...
À mes élèves de CM2, j'expliquais qu'un tel vote n'est pas démocratique. Le vote doit être secret et exprimer une libre opinion. On ne peut donc pas s'appuyer sur ces résultats. À l'époque de la glorieuse URSS, les dirigeants étaient élus avec 99 % des voix : on retrouve là les mêmes conditions. Ce vote n'était pas démocratique, puisque les éle...
Votre argumentaire ne tient pas et j'aimerais, monsieur le ministre, que vous nous fassiez connaître votre opinion sur les inacceptables pressions que les dirigeants du siège de Hanovre ont exercées sur les salariés.
Si le Gouvernement a ses munitions, qu'il en fasse la démonstration ! Il est temps que nous votions ! (Rires et applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)