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Interventions en hémicycle de Pascal Terrasse


844 interventions trouvées.

L'état catastrophique, et durable depuis cinq ans, des comptes du régime général de la sécurité sociale,

et en particulier de l'assurance maladie, semble bizarrement à la fois tétaniser les observateurs, qui ne savent plus à quel scénario se vouer, et libérer certains responsables politiques, en particulier ceux qui aspirent depuis des lustres à une réduction du socle des régimes de base. Pour les uns, on aurait tout essayé ou tout tenté ; pour l...

Mais il faut bien convenir que, avec le recul, les objectifs démesurés assignés notamment au dossier médical personnel, lors de la réforme de 2004, ou la véritable usine à gaz du médecin traitant font sourire tout le monde sauf peut-être les assurés sociaux et les praticiens ! Force est de constater que ces graves échecs obscurcissent totalem...

C'est probablement un atout pour le pays, à condition qu'elles soient bien utilisées. Je reviendrai sur quelques propositions qui me paraissent fondées, mais il me semble qu'il faut éviter un double écueil typiquement français. Le premier est le syndrome budgétaire consistant à ne voir dans la santé que des coûts, voire des gaspillages, en ado...

Je citerai à titre d'exemple l'état encore très embryonnaire de nos moyens d'information et d'éducation à la santé, sans parler du sinistre durable de notre santé scolaire, dont il est rarement question. Quelles sont les voies de progrès imaginables, dans un tel contexte ? On ne s'étonnera pas que je commence par rappeler l'importance stratégi...

Merci, madame la ministre. Rien ne sert de régionaliser la complexité, de refuser en somme de mettre enfin au carré les dispositifs nationaux. Je ne citerai qu'un exemple.

La politique du médicament est aujourd'hui éclatée entre quatre, sinon cinq centres de décision, ce qui n'est pas sérieux. Financer la santé, comme tout grand secteur d'activité, n'a de sens que dans un cadre économique précis et en fonction d'objectifs clairs. Je pense, comme beaucoup de nos collègues, qu'on ne peut arrêter l'eau avec les mai...

Nous en avons, monsieur le ministre. Je viens d'ailleurs d'énoncer quelques propositions. Vous le sauriez si vous m'aviez écouté. Alors, un peu de décence ! Nous sommes prêts à aller plus loin. Il faut des états généraux de la santé

qui seront aussi ceux de la protection sociale. Le Gouvernement est-il prêt à travailler avec l'opposition ? Nous avons des projets, et je vous annonce d'ores et déjà que nous formulerons des propositions dans quelques semaines.