2 interventions trouvées.
Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, le constat selon lequel notre pays a, en une génération, accumulé un retard fort préjudiciable dans la formation supérieure de sa jeunesse, est largement partagé. Les chiffres en la matière ont été maintes fois cités, et je ne les reprendrai pas à cette tribune, sinon pour citer celui de 40 % d'étudiants qui n'atteignent jamais la troisième année de licence : qui pourrait s'en satisfaire ? Il y a là un devoir pour notre pays d'agir afin d'adapter l'université française à un monde qui, lui, a, dans le même temps, évolué. La mondialisation a bouleversé tous nos systèmes traditionnels, et l'université ne peut échapper à toute confrontation. À l'heure où la concurrence entre les nations est vive, i...
Elle fait peur aussi à tous ceux qui en refusent les contreparties, à savoir la responsabilité et, en l'occurrence, l'évaluation comparée. Elle fait peur, enfin, à ceux et certains se sont succédé à cette tribune qui dissimulent, sous la bannière de l'égalité des chances pour les étudiants, la défense de corporatismes d'une autre époque. (Protestations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Cette première étape, madame la ministre, en appelle d'autres, et je salue votre volonté de ne pas vous enfermer dans une « loi cathédrale » qui voudrait tout régler d'un seul coup et qui, en fait, ne changerait rien, tout comme je salue l'attention que vous av...