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parce que tout le monde n'arrive pas à se mettre d'accord sur les objectifs. Au bout du compte, c'est le voyageur qui en subit les conséquences car pendant qu'un tel n'arrive pas à accorder sa stratégie avec tel autre, les projets n'avancent pas. À cet égard, je salue le choix fait par le Gouvernement de prendre une part prépondérante dans le développement de la région Île-de-France en finançant un équipement structurant porteur d'avenir. C'est une première, et nombre d'autres régions nous envient aujourd'hui.
C'est tant mieux pour l'emploi pour les transports en Île-de-France, monsieur Le Guen !
Vous étiez bien content d'avoir cet argent et de bénéficier de la solidarité régionale ! Alors soyons cohérent : réjouissons-nous que, pour une fois, l'État considère que l'Île-de-France est la locomotive du pays et qu'il y mette les moyens ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
... constitutionnels qui auraient justifié le rejet préalable. Je n'ai malheureusement entendu que des arguments de basse politique (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.), révélateurs de la très grande gêne que doit éprouver le groupe socialiste face à la volonté du chef de l'État et de l'exécutif de mener à son terme le projet du Grand Paris qui, en deux ans à peine, a davantage fait bouger l'Île-de-France que bien des majorités de gauche depuis douze ans, un projet dont vous avez reconnu vous-même, madame Lepetit, qu'avec la réflexion des architectes, le travail présenté en avril par le chef de l'État, il avait mis en mouvement cette région qui en avait bien besoin. Vous avez souligné par là même l'immobilisme dont elle était frappée. Je m'attendais également ce soir à ce que l'on parle des Franc...
Vous manquez d'arguments juridiques pour, tout d'abord, démontrer qu'il n'y aurait pas d'urgence. Il faut croire que vous n'entendez pas tous les jours les cris des Franciliens, dont le quotidien serait amélioré par le progrès des transports en commun. Il faut croire encore que vous ne mesurez pas combien, depuis douze ans que vous êtes aux responsabilités, cette Île-de-France est en panne de projets, de réalisations. J'ai bien lu, moi aussi, les campagnes de communication du conseil régional : 1 500 000 euros des impôts des Franciliens dépensés depuis deux mois pour nous expliquer que, si tout va bien, si M. Huchon est réélu, dans deux, trois, voire quatre ans, nous aurons peut-être de nouveaux trains ! Eh bien, le Gouvernement et la majorité ont pris une autre décis...
Que n'ont-ils imaginé le Grand Paris, aujourd'hui porté par la majorité présidentielle ? La voilà, la raison de votre rejet ! Vous refusez toute bonne idée qui ne viendrait pas de vous. J'appelle bien évidemment la majorité à ne pas voter votre motion de rejet pour avancer dans l'intérêt de toute l'Île-de-France et des Franciliens, qui n'en peuvent plus d'attendre.