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Interventions sur "alliance" d'Yves Fromion


3 interventions trouvées.

...rance, et l'Europe avec la France, ont un rendez-vous qu'elles ne peuvent pas rater. Toutefois comment contester qu'il faudra alors être capable de susciter l'élan de tous les Européens, élan qui ne peut être fondé que sur la confiance ? Or qui ignore que, depuis des années, notre pays est soupçonné, du fait de sa position originale par rapport à l'OTAN, d'inciter les Européens à distendre leurs alliances traditionnelles ? On connaît la controverse sur l'agenda caché, eh bien, il est indispensable d'en sortir ! Il faut que la France puisse montrer à ses partenaires européens que l'énergie, les convictions, qu'elle s'efforce de leur faire partager sur la nécessité de créer une défense européenne pour peser sur les affaires du monde n'a d'autre finalité que de donner à l'Europe la place qui doit êt...

...ge personnel. En 1964, j'étais un soldat « américain » : je sortais de Saint-Cyr, je servais dans les forces françaises en Allemagne, et si mon uniforme était encore un peu français, j'avais du matériel américain et j'étais sous les ordres de chefs américains. Il faut disposer d'une sacrée dose de mauvaise foi pour affirmer qu'aujourd'hui, la situation est identique ! Certes, nous sommes dans une alliance : c'est indispensable. Mais que l'on ose dire que nos soldats servent dans un système totalement intégré où ils ne seraient que des pions entre les mains des Américains, c'est inadmissible ! Je rappelle également que lorsque le général de Gaulle a décidé de quitter l'OTAN, le budget militaire de la France s'élevait à presque 5 % du PIB ; il n'en représente plus que 1,7 %. Je vous engage à lire l...

...ge personnel. En 1964, j'étais un soldat « américain » : je sortais de Saint-Cyr, je servais dans les forces françaises en Allemagne, et si mon uniforme était encore un peu français, j'avais du matériel américain et j'étais sous les ordres de chefs américains. Il faut disposer d'une sacrée dose de mauvaise foi pour affirmer qu'aujourd'hui, la situation est identique ! Certes, nous sommes dans une alliance : c'est indispensable. Mais que l'on ose dire que nos soldats servent dans un système totalement intégré où ils ne seraient que des pions entre les mains des Américains, c'est inadmissible ! Je rappelle également que lorsque le général de Gaulle a décidé de quitter l'OTAN, le budget militaire de la France s'élevait à presque 5 % du PIB ; il n'en représente plus que 1,7 %. Je vous engage à lire l...