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De plus, parmi les exonérations fiscales, on peut noter le crédit d'impôt, dont l'augmentation un demi-milliard par an n'est pas une dépense de recherche supplémentaire, mais bien une perte de recette fiscale. C'est une non-rentrée d'impôt sur les entreprises que vous effectuez sur le dos de la recherche universitaire. La Cour des comptes a du reste demandé une évaluation des effets de ce crédit d'impôt : nous en attendons encore le résultat. Notons enfin que sur ce 1,8 milliard d'euros, 700 millions couvriront les dérives de l'inflation tel est du moins le calcul des syndicats. Nous sommes donc en droit de nous demander si cette revalorisation sera suffisante pour faire face à l'érosion monétaire. Les coût...
Nous ne sommes plus au XXe siècle, nous sommes au XXIe ! Soyons de notre temps. Or la multiplication du financement par contrat à court terme et le rôle croissant de l'Agence nationale de la recherche obligent les universitaires à se conformer à une vision de rentabilité immédiate. Les délais limités accordés à chaque projet viennent sabrer la dynamique de découverte et l'élaboration d'hypothèses et de théories. Dois-je rappeler que ce n'est pas en cherchant à améliorer la bougie qu'on a découvert l'électricité ? (Sourires.) La recherche répondant à sa logique propre, il est scientifiquement improductif d'y appliquer u...