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Les chiffres maquillent la réalité, à savoir que la recherche est sinistrée. Vous prétendez en effet que 1,8 milliard d'euros supplémentaires sont accordés à l'enseignement supérieur et à la recherche. Or, pour arriver à ce chiffre, vous vous livrez à un exercice d'équilibriste consistant à additionner aux crédits budgétaires des exonérations fiscales, des produits financiers, comme les revenus des actions EDF pour 157 millions, et des financements privés des partenariats publics-privés pour 170 millions.
... : d'une part, ils conduisent à une privatisation de nos universités chacun a pu voir ce que la privatisation a donné en Grande-Bretagne, qu'il s'agisse des universités ou des chemins de fer ; d'autre part il faudra que l'État rembourse sur trente ans les fonds privés auxquels il aura pu faire appel durant la période 2009-2011. En raison de ce mécanisme, l'effort de l'État pour l'enseignement supérieur sera compté deux fois : à l'ouverture du crédit et au moment du remboursement. En cette période de vaches maigres financières, il est à prévoir que les agios et les intérêts financiers de cette opération seront très lourds à assumer. En ce qui concerne le nombre de postes prévus par le budget, je tiens à dénoncer la suppression de 900 postes qui vient contredire votre discours de dynamique et de...