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... la précarité des plus fragiles. Augmenter les délais de carence, c'est-à-dire les journées sans salaire lorsque l'on tombe malade, voilà la réponse du Gouvernement. C'est une double peine : être malade ne suffit pas, il faut que cela s'accompagne d'une perte de salaire plus grande ! En cette période de crise, il convient de protéger les plus précaires et non de les fragiliser. Les victimes d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle sont directement concernées. Contrairement au Gouvernement qui cherche à faire des économies en piochant dans le porte-monnaie des malades, nos collègues socialistes proposent d'augmenter le montant des indemnités journalières. Cette proposition de loi va dans le bon sens, vers plus de justice sociale. La meilleure prise en compte des risques psychoso...
L'ASN a fait une brève allusion à l'examen des cuves. Avez-vous d'autres moyens que ceux de l'exploitant pour examiner les défaillances éventuelles ? En quoi votre examen est-il plus approfondi ? Plus largement, que vérifiez-vous et comment ? Vous devez avoir accès à tout, car tout peut conduire à un incident ou à un accident grave, mais le fait que vous publiiez vos rapports d'inspection ne se heurte-t-il pas au secret industriel ? Ne vous objecte-t-on pas, dans certains cas, qu'on ne pourra pas répondre publiquement à vos questions ? En bref, n'y a-t-il pas une limite, non à l'examen que vous pouvez réaliser, mais à la publicité des réponses d'AREVA et d'EDF ? J'en viens à l'audit qui va avoir lieu au niveau europé...
...nt l'Allemagne, veulent en sortir. Mais j'en viens à mes questions. Disposez-vous de renseignements précis sur la nature des radionucléides présents dans l'eau à Fukushima et sur la durée de leur demi-vie ? En France, on avait jusqu'à aujourd'hui une approche probabiliste du risque, fondée sur une sorte d'espérance mathématique calculée sur la base, d'un côté, de la probabilité très faible d'un accident majeur, de l'autre, de coûts humains, environnementaux et financiers qui peuvent atteindre des sommets il serait bien difficile par exemple d'évaluer le coût, vingt-cinq ans après, de Tchernobyl ! Évidemment, le résultat ne peut qu'être instable. L'audit emploiera-t-il cette méthode « sacrificielle » ou privilégiera-t-il une approche conceptuelle, prenant en considération l'ensemble des accide...
Les Japonais procèdent ainsi, et ils ont eu un accident il y a dix ans !
Les Japonais procèdent ainsi, et ils ont eu un accident il y a dix ans !