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Monsieur le président, monsieur le haut-commissaire, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, je tiens à préciser d'emblée que je suis totalement favorable au RSA et que je ne m'oppose pas par principe à l'instauration, parfaitement normale, d'une taxe destinée à le financer. La question de la pression fiscale doit être considérée dans son ensemble.
...l'épargne qui ne bouge pas : mais la structure de l'épargne, elle, bouge constamment et l'instauration d'une taxe sur un type de produits provoque un transfert quasi-immédiat - et dans le cas présent, le transfert se fera nécessairement en direction de l'épargne liquide. C'est la raison pour laquelle l'instauration d'une taxe sur les revenus du capital et de l'épargne doit être totalement transversale, ce qui permettrait de la diminuer tout en élargissant l'assiette.