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Il y a quelque temps, monsieur le secrétaire d'État, je n'ai pas réussi à vous convaincre de consentir un effort en faveur de l'économie touristique des outre-mer. Vous avez accepté de baisser la TVA pour la restauration de 14,1 %, soit environ 3 milliards d'euros de dépenses fiscales. Je ne vous demandais, pour ma part, qu'une baisse de 2,1 % ciblée sur les prestations d'hébergement trois quarts de leur valeur équivalent à peine à quelques millions d'euros , mais vous avez refusé. Votre texte dit de « modernisation des services touristiqu...
Il va encore être question d'une particularité des outre-mer que vous connaissez bien, monsieur le secrétaire d'État. Un Guyanais français peut entrer au Brésil, et un Brésilien venir à Paris, sans visa touristique ; mais, sans ce visa, le même Brésilien ne peut venir ni en Guyane la porte d'à côté , ni en Martinique, ni en Guadeloupe, ni à La Réunion. À vol d'oiseau, la Guadeloupe est à dix minutes et à quarante-cinq minutes en bateau de la petite île d'Antigua-et-Barbuda, qui accueille environ 150 000 touristes américains. Or les habitants de cette île ne peuvent venir apprendre le Français, alors ...
...'Organisation des États de la Caraïbe orientale, qui sont voisins de la Guadeloupe ? Pourquoi ne puis-je pas recevoir leurs ressortissants ? Cuba propose de m'envoyer des Chinois en tourisme multidestinations. Je réponds que je suis d'accord et j'annonce que, avec nos hôteliers et nos restaurateurs, nous allons leur envoyer des Français. Or je ne peux pas le faire. Et l'on parle de développement touristique, de modernisation des services touristiques ? Depuis des décennies, on m'assure que l'on avance, mais on avance à petits pas ! Je ne veux pas polémiquer ; je n'accuse ni la droite ni la gauche, mais il n'en est pas moins vrai que, dans le contexte de panne touristique que nous connaissons, de grave et profonde crise économique, nous comptions grandement sur cette loi. Si je suis là, à une heure ...