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...a commission, mes chers collègues, l'hôpital public vit un paradoxe. Il bénéficie d'une grande confiance de la part de la population, comme le montrent les enquêtes d'opinion sur les services publics. En effet, dans un sondage de juin 2007, 81 % des sondés se déclaraient satisfaits. Dans le même temps, tout le monde s'accorde à dire que la situation n'a jamais été aussi grave : perte de moral des hospitaliers, difficultés de fonctionnement, crise financière. Ce paradoxe s'explique en grande partie par le dévouement exceptionnel des personnels hospitaliers, qui, dans leur grande majorité, continuent de faire face aux obligations et sollicitations, pourtant toujours plus lourdes. Mais force est de constater que leur sens aigu du service public ne suffit plus à masquer la crise. Il est donc plus qu'urg...
Dans tous les cas, plus d'autonomie implique plus de responsabilités. Nous avons la conviction que cette direction est la bonne. En clarifiant le rôle du conseil d'administration, du président, du directeur, des médecins hospitaliers, qui assument la responsabilité des soins, il faut construire des complémentarités efficaces entre (Mme la ministre mime le serrage de boulons.)