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...ffet paru utile d'entendre celui qui prépare, pour le compte de la France, ces négociations dans le cadre de la prochaine réunion de l'ONU sur le changement climatique, qui se tiendra à Durban, en Afrique du Sud, du 28 novembre au 9 décembre 2011. Monsieur l'ambassadeur, quel est l'état des négociations sur le changement climatique, et qu'en attendez-vous ? Après l'espoir né de la conférence de Copenhague, partiellement déçu, nous avons aujourd'hui le sentiment d'être entrés dans une négociation quasi permanente qui ne débouche sur aucun résultat concret, malgré les nombreux efforts européens, en particulier français. Dans ces conditions, la conférence de Durban va-t-elle être la réédition d'un jeu international bien connu, avec peu d'avancées du fait de la ligne de fracture déjà en germe à Cop...
...glement climatiques d'un côté, et la responsabilité humaine de l'autre, je crains qu'apparaissent de fortes tensions entre les États. Ceux qui font des efforts risquent d'accuser ceux qui n'en font pas d'être responsables d'un certain nombre de maux et de dérèglements ayant des conséquences sur le niveau de développement. J'ai déjà cru voir se dessiner une ligne de fracture au moment du sommet de Copenhague entre, d'une part, certains pays émergents, et, de l'autre, certains pays développés ou en développement sensibles aux questions environnementales.
...e de fracture internationale qui tend à se creuser. D'un côté, quelques pays intègrent le souci du changement climatique dans leurs politiques, y compris au détriment de leur souveraineté nationale. De l'autre, certains jugent que cette problématique doit trouver sa réponse dans le cadre national et refusent toute contrainte extérieure. L'Inde et la Chine se sont rangées derrière cette bannière à Copenhague, Delhi freinant toute perspective de règlement contraignant. La position des États-Unis était, à mon sens, plus pondérée. Je crains que cette division ne s'accentue encore à Cancún, rendant impossible tout accord. Les intérêts sont si divergents que les conflits futurs semblent en germe dans les discussions. L'Union européenne se montrera-t-elle plus forte et plus soudée qu'à Copenhague ? La Fra...
Je tiens d'abord à saluer l'impulsion qui a été donnée par la France au processus qui a abouti à Copenhague et, plus particulièrement, monsieur le ministre d'État, votre implication sans relâche. Le gaulliste que je suis a été fier de voir que la France était présente sur la scène internationale et qu'elle s'y comportait avec efficacité et panache. Je remarque ensuite, que, contrairement à ce qui a pu être dit ici ou là, l'Union européenne est restée assez soudée, à l'initiative du Président de la Rép...
Je tiens d'abord à saluer l'impulsion qui a été donnée par la France au processus qui a abouti à Copenhague et, plus particulièrement, monsieur le ministre d'État, votre implication sans relâche. Le gaulliste que je suis a été fier de voir que la France était présente sur la scène internationale et qu'elle s'y comportait avec efficacité et panache. Je remarque ensuite, que, contrairement à ce qui a pu être dit ici ou là, l'Union européenne est restée assez soudée, à l'initiative du Président de la Rép...
...eur de vues, qu'il s'agisse des défis à affronter, du rythme et de l'ampleur de l'action à mener ou du panorama international. De fait, l'action ne peut qu'être collective. Les émissions de gaz à effet de serre de la France ne représentant que 1 % du total des émissions, ses efforts, aussi louables soient-ils, resteraient vains si elle agissait seule. Le groupe UMP considère donc que le sommet de Copenhague est indispensable, comme l'a été le Grenelle de l'environnement et les décisions qui ont en découlé, et comme l'est le « paquet énergie-climat ». On perçoit à vous entendre qu'il sera bien difficile de parvenir à Copenhague à un traité « classique » et qu'il faut donc trouver d'autres formes d'accords reposant sur des engagements nationaux unilatéraux, notamment de la part des États grands émette...