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Interventions sur "délinquance" de Serge Blisko


3 interventions trouvées.

...les moyens éducatifs et psychologiques ne servira à rien ! Et, Dieu sait si nous avons besoin d'éducateurs ! L'enfance est de plus en plus courte. Les jeunes de moins de treize ans mettent leur avenir et celui de leurs familles en danger. Il convient d'en prendre conscience et de prévoir un autre dispositif. L'exposé sommaire de notre amendement mentionne le service public de la prévention de la délinquance. Nous disposons d'associations d'éducation spécialisée, d'une protection judiciaire de la jeunesse. La PJJ que l'on veut recentrer ne peut pas être oubliée. Ce problème relève tout à fait de la protection judiciaire de la jeunesse. Nous devons tout faire pour protéger ces jeunes, déjà en dérive, contre eux-mêmes, mais aussi contre des plus grands et contre des bandes. Toutefois, ramener les enfan...

...e, monsieur le rapporteur, comme nombre de mes collègues, je tenais à vous faire part de mes regrets face à une certaine partie du texte, sorte de fourre-tout. Nous y devinons ainsi le désarroi qui vous saisit devant le réel. Après huit ans d'annonces tonitruantes, de « karchérisation », de nettoyage promis et jamais réalisés, après dix-sept lois consacrées à l'augmentation de la répression de la délinquance, à l'aggravation des peines, en résumé, devant ces piètres résultats, nous comprenons votre désarroi et tenons à l'exposer aujourd'hui. En effet, et M. Pupponi vient d'en donner un bon exemple, contrairement à ce que vous nous affirmez, violences urbaines, émeutes, guerres des bandes, perte de confiance entre la population et la police en témoignent. J'évoquerai aussi le haut-le-coeur généré par...

... Nous savons que la santé, plus particulièrement la santé mentale, ne fait pas partie des priorités du Président de la République. Sous la législature précédente début 2007, pour être précis nous avons pu en prendre la mesure, avec les revirements successifs de M. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, concernant le volet « santé mentale » initialement ajouté au projet de loi sur la délinquance. Devant les critiques très vives de l'amalgame fait entre délinquance et santé mentale, ce texte fut ajouté à une ordonnance sans aucun rapport un rattachement d'ailleurs censuré par le Conseil Constitutionnel. Sans revenir plus longuement sur l'impréparation des dispositions relatives à la santé mentale et le peu de considération témoignée aux professionnels de ce secteur, je constate que nous...