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Le rapporteur Frédéric Reiss a même parlé en commission de la « pilule amère des 11 200 suppressions de poste ». De notre côté, nous jugeons ce budget à l'aune de deux critères indissociables : la justice sociale et l'efficacité économique. Ce budget garantit-il, oui ou non, l'égalité de réussite scolaire dans ce pays, et par voie de conséquence, prépare-t-il, oui ou non, l'avenir de la nation, la cohésion sociale, la transmission d'un socle commun de connaissances et de l'idéal républicain ?
Puis, ne pouvant plus longtemps occulter les difficultés lourdes et réelles qui se concentrent dans certains établissements, vous avez fait disparaître l'appellation ZEP. Au prix d'un bel exemple de politiquement correct, on parle désormais dans votre « novlangue » de RAR réseaux ambition réussite. C'est la même chose, mais en bien plus petit nombre. Aujourd'hui avec ce budget, étape ultime, c'en est fini de l'éducation prioritaire,...
Car, l'OCDE le dit, « les premières années de la scolarisation sont de plus en plus considérées comme l'une des clés de la réussite des politiques sociales, familiales et éducatives ». Nous garantirions l'accueil de 100 % des enfants de trois ans et développerions l'accueil des moins de trois ans parce que c'est à deux ans, à l'âge de l'apprentissage de la langue qu'il faut agir et tout particulièrement pour les enfants dont le premier bain linguistique n'est pas le français. Mon collègue Jean-Luc Pérat, qui nous montre l'exe...