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Interventions sur "RASED" de Sandrine Mazetier


3 interventions trouvées.

...oins de trois ans en maternelle ; de sacrifier la formation de jeunes diplômés qu'on va mettre à la sortie de leur master devant des classes, sans qu'ils aient jamais appris à enseigner, comme si enseigner n'était pas un métier. Non, pour atteindre cet objectif, vous ne reculez devant rien ! Vous n'hésitez ni à mettre fin au traitement de la difficulté scolaire à l'école, avec la suppression des RASED ; ni à réduire encore le nombre d'adultes présents dans les collèges et les lycées, avec des milliers de suppressions de postes dans le secondaire ; ni à remettre, sur le papier, devant des classes, des enseignants dont vous savez bien qu'ils n'y resteront pas une semaine ! Il y a, en revanche, des choses auxquelles vous avez manifestement renoncé, à commencer par le remplacement des professeurs...

...u de la caricaturer, pour garantir l'accueil de 100 % des enfants de trois ans et accueillir davantage les moins de trois ans, parce que c'est dès deux ans, à l'âge de l'apprentissage de la langue, qu'il faut agir et tout particulièrement pour les enfants dont le premier bain linguistique n'est pas le français. Nous proposons de maintenir les réseaux d'aide spécialisée aux élèves en difficulté RASED. Les 3 000 postes que vous supprimez, ce sont 3 000 professeurs des écoles qui se sont formés spécifiquement à identifier et résoudre les blocages et les difficultés d'apprentissage des enfants. Et chacun sait ici à part peut-être vous, monsieur le ministre, et manifestement, en tout cas, le collègue qui s'est exprimé avant moi que ces blocages dépassent très largement le problème de compréhe...

La moitié de cette somme permettrait de maintenir les 3 000 postes de RASED que vous supprimez et de pérenniser les auxiliaires de vie scolaire. Nous proposons de donner de vrais moyens à l'éducation prioritaire au lieu, comme vous le faites, avec un sens aigu de l'ironie, de subventionner généreusement la création d'établissements privés dans des quartiers populaires où vous réduisez les moyens de l'école publique, ou de dépenser des centaines de millions d'euros en he...