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Relance de la spéculation !
...pour défendre l'emploi, les salaires, le pouvoir d'achat et les services publics. Ce que ces manifestants réclament, avec le soutien d'une majorité de nos concitoyens 69 % selon un sondage CSA fait pour Le Parisien, c'est tout simplement une nouvelle orientation de la politique économique conduite dans notre pays. Les Français exigent que vous preniez des mesures en faveur de l'emploi et de la relance par la consommation, plutôt qu'en faveur des banques et des grandes entreprises. Tout au long de ces derniers mois, vous vous êtes efforcés de masquer l'échec de votre politique derrière un discours très volontariste. Vous avez tout d'abord tenté de minimiser les effets de la crise. Le 20 septembre dernier, alors que tous les indicateurs économiques étaient déjà dans le rouge, Mme la ministre de...
...ux différenciés de l'impôt sur les sociétés selon que celles-ci consacrent une part plus ou moins grande à l'investissement et aux salaires plutôt que de redistribuer une part croissante de leurs bénéfices aux actionnaires , la mise en chantier d'un pôle public financier. Nous vous avons également proposé de saisir l'occasion de la baisse de l'inflation pour engager une véritable politique de relance économique, de relever le SMIC, d'organiser une conférence nationale sur la question des salaires, d'élaborer un plan de relèvement de 25 % des minima sociaux sur cinq ans. Nous vous avons suggéré des baisses ciblées de TVA sur les produits de première nécessité énergie, transports, alimentation , ce qui, contrairement à ce que j'ai entendu tout à l'heure, ne favoriserait pas les produits chin...
Il constatait en 2001 que « ces primes ont accéléré certains remplacements de voitures, suscitant une augmentation des ventes puis, après la fin de chacun des dispositifs, leur effondrement ». D'ailleurs, le ministre de la relance lui-même, M. Devedjian, a déclaré avec une grande franchise : « Ma crainte est que ce soit plus un effet d'aubaine qu'un effet d'entraînement. » Mais il n'en tire malheureusement aucune conséquence. Pour étoffer un peu votre démarche, vous vous risquez même à alléger dangereusement les règles d'urbanisme et de marchés publics. Vous proposez de créer, par ordonnance, un régime d'autorisation simp...
... Nicolas Sarkozy, qu'un mouvement social recueille une telle adhésion auprès de l'opinion publique, précise l'institut CSA. Chacun a en effet conscience que, face à la crise économique et sociale, face aux suppressions massives d'emplois et aux plans sociaux qui se multiplient, des mesures publiques urgentes s'imposent en faveur de l'emploi, des salaires, des retraites et des minima sociaux pour relancer l'économie. Les Français ne se satisfont plus des numéros d'illusionniste et des habituelles rodomontades du Président de la République. Ils en ont assez de l'autosatisfaction qu'affiche votre gouvernement, monsieur le Premier ministre, alors qu'aucune des mesures prises ou annoncées n'est véritablement de nature à permettre à notre pays de faire face aux conséquences de la crise financière. Vot...
...és, le coût du travail serait prohibitif en France, ce qui nous a déjà valu les mesures d'exonérations de charges sur les bas salaires, véritables trappes à la « smicardisation » massive des salariés. Dans le même esprit, en septembre dernier, vous nous avez proposé un projet de loi prétendument en faveur des revenus du travail, lui aussi examiné en urgence. Ce texte n'avait d'autre objet que de relancer le serpent de mer de l'intéressement pour les salariés des PME source de profondes inégalités , de rendre disponibles les primes de participation en ces temps de chute du pouvoir d'achat, de modifier dangereusement les conditions de fixation du SMIC, de diviser les syndicats et de les piéger dans un dispositif censé favoriser les négociations salariales. Cette agitation masque votre objectif...
...et de dissuader fiscalement les délocalisations. La deuxième priorité est de relever le pouvoir d'achat populaire par diverses mesures : porter immédiatement le SMIC à 1 500 euros, s'engager à relever de 25 % les minima sociaux et le minimum vieillesse sur cinq ans, baisser le taux de TVA qui s'applique aux produits de première nécessité comme l'énergie, l'alimentation et les transports. Il faut relancer l'investissement, et l'investissement public en premier lieu. Dans les domaines clés de la santé, des transports, de la recherche ou de l'aménagement du territoire, il faut que l'État apporte son soutien aux collectivités locales, les aide à retrouver des marges de manoeuvre et s'applique à préserver l'emploi et les services publics. Il convient ensuite de financer un plan de modernisation de l...