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Depuis que nous parlons de prévention, de modération, nous sommes arrivés, je pense, avec l'amendement n° 80 présenté par M. Jacques Domergue mais cosigné par bon nombre de parlementaires, à un bon consensus, madame la ministre. À l'époque de la loi Évin, le mode de communication d'Internet n'existait pas. Nous ne pouvions donc pas faire ce qui est déjà autorisé dans les catalogues, dans la presse écrite, à la radio ou à la télévision, et, très sincèrement, cela était pesant pour la filière viticole, pour les territoires façonnés par la viticulture. Internet n'est pas un mode mineur. Aujourd'hui, avec cet amendement équilibré, qui se soucie de l...
a estimé que la France se devait de faire évoluer la position de la Commission européenne, d'autant que les viticulteurs français se sont engagés dans une politique de qualité qui appelle d'autres mesures. La libéralisation de l'étiquetage va à contresens de l'intérêt des consommateurs car la notion de terroir correspond à une information objective sur la nature des vins mis en circulation. Les filières se sont structurées, notamment autour de caves coopératives, et méritent un véritable accompagnement. S'il convient de rappeler que le vin doit être consommé avec modération, il convient également de ne pas le diaboliser. Les efforts de promotion tant sur le marché intérieur qu'à l'exportation doivent être accentués.