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...ays émergé, bien plus qu'émergent. Avec une vingtaine de satellites opérationnels, treize satellites en cours de développement, et des projets de lancement d'une sonde lunaire d'ici 2013 et de vol habité dans l'espace d'ici 2015, l'Inde est aujourd'hui un acteur majeur du paysage spatial mondial. Depuis l'achèvement de son lanceur national en 1980, elle fait partie du cercle étroit des puissances spatiales, aux côtés des Etats-Unis, de la Russie, de la Chine, du Japon et de l'Europe. Nés concomitamment au début des années 1960, les programmes spatiaux français et indien se sont très tôt rapprochés, d'autant que les ambitions spatiales indiennes ont été marquées, dès l'origine, par un caractère essentiellement pacifique. C'est ainsi que la France et l'Inde ont signé, le 21 juin 1977, un accord de ...
Il faut aussi rappeler que l'Inde, à la différence de la France, n'a pas d'industrie spatiale. Le secteur privé indien est peu investi dans le domaine spatial. L'Inde n'a qu'une agence publique nationale, et on est donc dans ce domaine très en avance sur elle.
C'est une puissance qui doit maîtriser la totalité des processus, depuis la conception jusqu'au lancement d'engins spatiaux et donc le fait de posséder des lanceurs de satellites à mettre sur orbite. Aujourd'hui, Israël ne lance plus ses engins, la Corée a échoué. En fait, comme puissance spatiale, il y a les Etats-Unis, qui disposent de quelque 400 satellites en opération, la Russie, qui a été la première nation a lancer un engin en 1957, et qui en a aujourd'hui une centaine en activité ; l'Union européenne, puis la Chine, ensuite, avec 40 satellites, le Japon, 16, et l'Inde, 20. Ce sont les pays qui maîtrisent toutes les étapes précitées. La France, a commencé depuis l'Algérie, elle est ...
Le CNES suit la situation. Il faut rappeler que l'Inde est une vraie puissance spatiale qui n'a rien à envier à la France. Elle dispose par exemple du plus grand réseau météorologique et a des projets de vols habités vers la lune et mars. L'Inde n'est pas à négliger, et cet accord est gagnant-gagnant pour les deux pays.