3 interventions trouvées.
.... Il me semble donc que c'est un mauvais système. En tant que maire, je n'ai d'ailleurs pas entendu un seul de mes concitoyens me dire que le RSA avait amélioré sa situation en lui remettant le pied à l'étrier. Je m'interroge donc sur l'efficacité du dispositif. Pour répondre à notre collègue Diefenbacher, je considère qu'il faut bien répartir les rôles entre la gestion du RSA et l'insertion des bénéficiaires. La gestion du RSA constitue une lourde charge pour les départements mais s'agissant du travail d'insertion, les communes sont tout à fait à même de participer. J'apporterai néanmoins un bémol : les maires ont du mal à connaître toutes les données utiles concernant les individus et les familles. En ce qui me concerne, je dois demander aux bénéficiaires de me transmettre eux-mêmes des information...
Le but n'est pas que le nombre de bénéficiaires augmente !
L'objectif, tant du RSA que du RMI, est de sortir de ces dispositifs. Il faut donc connaître les flux en entrée et en sortie, et savoir ce que les bénéficiaires deviennent, si leur situation s'est améliorée, et s'ils se sont formés. Vous nous avez expliqué, monsieur le ministre, que le dispositif n'était pas si complexe et que les acteurs commençaient à s'habituer, mais votre démonstration sur la juxtaposition des aides tend à prouver le contraire. S'engagera-t-on pour une fois, même timidement, dans la voie de la simplification ?