Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "militaire" de Renaud Muselier


4 interventions trouvées.

...n de nos accords de défense avec huit Etats africains : Cameroun, République centrafricaine, Comores, Côte d'Ivoire, Djibouti, Gabon, Sénégal et Togo. Lors de son discours prononcé le 28 février 2008 devant le Parlement d'Afrique du Sud, le Président de la République avait exposé les grandes lignes de la rénovation qu'il souhaitait : la fin des accords secrets avec les pays d'Afrique, tout accord militaire étant désormais public et soumis à l'autorisation de ratification du Parlement ; le refus de faire intervenir des troupes françaises pour régler des problèmes intérieurs, la seule exception étant constituée par les opérations sous mandat d'organes internationaux comme l'ONU, l'Union africaine ou l'Union européenne ; l'intégration de nos partenariats de défense dans le cadre de la force africaine ...

Les différentes composantes de la Force africaine en attente devraient être organisées et gérées à l'échelle des organisations économiques régionales, notamment la CEDEAO, la Communauté sud-africaine de développement, la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale. L'effectif de chaque composante devrait avoisiner 6 000 personnes. Un certain nombre de militaires ont été formés en France et sont retournés sur place. Le niveau de la formation militaire française est bon et facilite le contact entre nos deux pays. La réponse concernant les effectifs n'a pas été formelle de la part de nos partenaires, compte tenu de l'organisation militaire de ce pays, et ce chiffre ne m'a pas été transmis. Ils souhaitent avoir des relations très fortes avec nous.

...nce parmi nous, et M. Alain Boinet, directeur général fondateur de l'organisation non gouvernementale Solidarités, qui connaît également parfaitement la situation sur le terrain. L'Afghanistan est pour notre commission un sujet prioritaire et qui fait l'objet de toute notre attention. En septembre dernier, en prélude au débat à l'issue duquel nous avons autorisé la prolongation de notre présence militaire en Afghanistan, nous avons notamment auditionné le général Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées ; M. Jean de Ponton d'Amécourt, ambassadeur de France en Afghanistan ; le Général Benoît Puga, directeur du renseignement militaire, ancien sous-chef des opérations à l'état-major des armées ; M. Martin Howard, adjoint au secrétaire général de l'OTAN, chargé des opérations, et M. Antonio ...

Nous nous éloignons un peu de la réalité politique et stratégique du dispositif. Malgré toute l'amitié que je vous porte, monsieur Boinet, je n'accepte pas que l'on dise que nous subissons un échec en Afghanistan. Nous ne sommes pas allés là-bas pour nous faire plaisir ! Nous n'y sommes pas chez nous et nous ne pouvons pas y rester. Il n'y a pas de solution militaire à cette situation. Si nous sommes allés en Afghanistan sous le mandat des Nations Unies, au lendemain du 11 septembre, c'est parce que les talibans étaient alliés à M. Ben Laden qui avait détruit les tours jumelles. L'intervention en Afghanistan votée à l'unanimité par le conseil de sécurité des Nations unies était précisément destinée à nous préserver d'une action extérieure qui mettait en péril...