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Interventions sur "médecin" de Rémi Delatte


24 interventions trouvées.

...re issue de L1 santé, bac autre que S. Tout cela semble complexe. Nous devrons prendre garde à ce que ces passerelles entrantes ne débouchent pas sur une usine à gaz où il serait plus profitable d'exploiter les différentes possibilités parallèles que de bien préparer son concours de L1 santé. Telles sont, succinctement, quelques préoccupations exprimées par des universitaires et des étudiants de médecine. Entendons ces demandes et, surtout, sachons y répondre concrètement et rapidement. C'est un gage de réussite pour atteindre les objectifs poursuivis par cette excellente proposition de loi, que je voterai naturellement. Pour conclure, madame la ministre, je tiens à attirer votre attention sur la formation des sages-femmes et souhaite une réorganisation de cette discipline dans le prolongement ...

Je partage l'avis de notre collègue Leteurtre et rappelle que l'ordre national des médecins est seul habilité et fondé à évaluer les connaissances et les acquis de l'expérience des médecins, afin de délivrer une qualification de spécialiste. L'université, pour sa part, valide et certifie simplement des formations.

... tant en hospitalisation complète que sous forme d'alternative à l'hospitalisation. Ces établissements sont gérés par des institutions juridiquement spécifiques fondations, associations, mutuelles qui les distinguent tant du secteur public que du secteur purement privé lucratif. La suppression de cette spécificité nécessite une adaptation de fonctionnement, notamment vis-à-vis du statut des médecins, qui n'est pas envisagée dans le présent texte. Ainsi, il apparaît nécessaire, aux côtés des établissements publics et privés à but lucratif, de maintenir une entité juridique particulière intitulée : « Établissement de santé privé d'intérêt collectif. »

...l'enjeu majeur de notre système de soins pour les dix années à venir. S'il en est ainsi, c'est tout simplement parce que, dans les années 80, les gouvernements successifs ont privilégié, pour lutter contre l'augmentation des dépenses de santé, les actions visant à diminuer l'offre de soins plutôt que d'agir sur la demande. Ainsi, on a décrété que la France se contenterait de former moins de 4 000 médecins par an quand, dans le même temps, de nombreux experts annonçaient que la demande de soins allait progresser, en raison notamment du vieillissement de la population. Résultat : vingt-cinq ans après, la France manque de médecins, alors que l'on a empêché tant de jeunes, en raison d'un numerus clausus drastique, de faire le noble métier auquel ils se destinaient. Madame la ministre de la santé, co...