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...s l'enseignement supérieur. Vous avez déclaré lors de votre audition devant la commission des affaires économiques : « La priorité n'est plus à la création d'emplois mais à l'amélioration des carrières et des rémunérations ». Comme si ces deux objectifs étaient, dans votre esprit, inconciliables, antinomiques ! Vous avez précisé que ces suppressions d'emplois ne concernaient pas les enseignants-chercheurs. Mais parmi les personnels concernés essentiellement des catégories C et D , une bonne part remplit des missions d'accueil et de service auprès des étudiants de premier cycle ainsi les secrétariats pédagogiques. Ces personnels feront cruellement défaut aux universités, déjà sous-dotées en moyens humains. Je pense en particulier à celles qui, à l'exemple de Saint-Étienne, vont passer à l'aut...
...arité, difficulté à se soigner pour les étudiants , alors que les droits d'inscription augmentent, tout comme les frais obligatoires, vos mesures vont se traduire pour eux par une perte de pouvoir d'achat et par une dégradation de leurs conditions de vie et d'études. C'est donc une formidable occasion manquée. Nous aurions souhaité, à côté du plan de revalorisation des carrières des enseignants-chercheurs, préoccupation légitime, la mise en place d'un plan équivalent d'action sociale pour les étudiants. Je terminerai, madame la ministre, par une question à laquelle j'associe Alain Claeys. Tout à l'heure, Laurent Hénart a évoqué les propositions de la MEC en ce qui concerne la nouvelle procédure d'allocation des moyens des universités. Il a parlé des critères de performance, mais pas de la garant...
...ai dit dans la discussion générale, c'est précisément au moment où la crise va produire ses effets, et où l'on sait que les difficultés des jeunes étudiants seront grandes en matière de logement, de dépenses de transports ou d'alimentation, qu'il faut consentir un effort particulier parallèlement à l'effort engagé, nous ne le contestons pas, pour la revalorisation de la carrière des enseignants chercheurs et lancer un plan d'action sociale d'envergure. Pourquoi accorder un dixième mois, et ce dès septembre ? Depuis l'entrée en vigueur de la réforme LMD en 2003, 75 % des étudiants font leur entrée avant le 15 septembre. Auparavant, l'année universitaire durait neuf mois ; elle dure désormais dix mois pour trois étudiants sur quatre. Or, en septembre, ces étudiants ne touchent ni aide au logemen...