3 interventions trouvées.
...ues, le débat sera long, donc je serai bref et m'abstiendrai de répéter ce qui vient d'être exposé. Mais je tiens à remercier les deux rapporteurs pour la qualité de leur travail. Il y a quelques mois, j'étais, avec entre autres Gilles Carrez, en Suède. Nous avons mené des travaux pour préparer un certain nombre de textes. Je me souviens de ce que nous ont dit les représentants des organisations syndicales représentatives suédoises : ils ont du mal à comprendre que les Français préfèrent le débat d'idées à l'épreuve des faits.
...l'hôtellerie ou de la restauration, invitent à poser le problème de façon différente d'il y a dix ans. Nous devons l'admettre. Voilà ce que j'appelle « l'épreuve des faits ». Moi aussi, je suis allé sur le terrain avant ce débat. J'ai ressenti autant d'attente de la part des salariés que de la part des entreprises. Il me semble que ce texte est essentiel pour les salariés, pour les organisations syndicales et leur représentativité, pour la compétitivité de l'économie française,
Dans certains secteurs de l'agroalimentaire, par exemple, les contingents étaient réduits. Et j'ai constaté que les négociations menées à l'époque avec les organisations syndicales ne permettaient pas beaucoup de souplesse, celles-ci ayant tendance à vouloir maintenir le pouvoir à l'échelle des branches, au lieu de déléguer au niveau des entreprises.