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Voilà un programme qui contribuera à améliorer considérablement la situation de notre pays, et je m'en félicite, comme de ce que notre déficit public pour 2011 s'élève à 5,2 % du PIB au lieu des 6 % prévus. Je me félicite, enfin, des bons chiffres de la croissance par rapport à ceux qui avaient été là encore initialement prévus. J'approuve donc totalement le Programme de stabilité tel qu'il vient d'être présenté. S'agissant du « Semestre européen », la principale nouveauté par rapport au premier exercice sera l'introduction parallèlement à la surveillance des finances pub...
... ne seront plus soumis à l'aléa des mansuétudes politiques ni à l'arbitraire des chiffres fétiches. J'entends par là que la situation des États sera surveillée de beaucoup plus près, en prenant en compte tous les indicateurs macroéconomiques pertinents, en enrichissant le fameux critère des 3 % d'une nouvelle contrainte permettant de mieux garantir le retour de la dette publique sous les 60 % du PIB. Et, surtout, les dérapages seront beaucoup plus rapidement et sévèrement sanctionnés. Avec lucidité, les chefs d'État et de gouvernement, s'appuyant sur un solide compromis franco-allemand, ont écarté tout danger d'une aveugle automaticité. Les États garderont la compétence pour constater, à la majorité qualifiée habituelle, l'existence d'une infraction. Mais des sanctions désormais quasi-auto...