Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "soldat" de Pierre Lellouche


4 interventions trouvées.

...'est implantée en Afghanistan. La seule entité française dans le pays est l'hôpital Mères et Enfants, qui fonctionne grâce à une subvention de l'Agha Khan. J'en viens maintenant aux questions relatives à l'organisation militaire. Tout d'abord, il m'apparaît important de rappeler qu'un des éléments-clés de l'afghanisation réside dans la formation des forces armées afghanes. Plusieurs milliers de soldats ont été ainsi formés dans le cadre de deux dispositifs, les Operational Mentoring and Liaison Teams (OMLT), qui forment des unités de l'armée afghane, et l'opération Epidote, qui se focalise sur ses cadres et ses forces spéciales. Nous avons toutefois relevé deux axes d'optimisation de notre action. Nous recommandons, d'une part, la fermeture d'une OMLT conduite avec nos alliés néerlandais en ra...

Je confirme que les chasseurs vont arriver au moment où la pression militaire va baisser. Mais il faut bien voir que les forces de combat françaises, soit 700 hommes, sont une toute petite part des effectifs déployés sur place, soit 60 000 soldats, dont 30 000 ou 40 000 font la guerre. Ces effectifs vont encore être renforcés par 20 000 à 30 000 soldats américains venant d'Irak. Face à cela, la présence française est très limitée.

Je n'ai pas de réponse à cette dernière observation ! Ceux qui pensent que l'on serait plus en sécurité en nous retirant d'Afghanistan se trompent. Ce pays était un foyer pour le terrorisme international : le problème central est donc de savoir comment éviter que le régime afghan laisse revenir Al-Qaïda. Mais ce n'est ni l'Algérie ni le Vietnam : la France n'a que 3 000 soldats engagés dans la légalité internationale.

Je rappelle qu'il y a au total 60 000 soldats dont 30 000 se battent. Il s'agit donc d'une présence nettement moins importante que du temps de l'occupation soviétique mais qui parvient néanmoins à empêcher le retour d'Al-Qaïda : ce n'est déjà pas mal. Maintenant, on peut effectivement juger que l'effort de participation est très mal réparti au sein de la coalition, notamment entre les États membres de l'Union européenne.