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... et encore vous félicitiez-vous à l'instant que ces postes non remplacés soient moins nombreux dans les établissements relevant de votre ministère que dans le reste de la fonction publique ! Après les 13 500 postes supprimés à l'Éducation nationale, le Gouvernement, par sa politique néolibérale, s'en prend désormais à l'enseignement supérieur et à la recherche. Or, en matière d'encadrement des étudiants, la France, avec 18,1 étudiants par enseignant, fait nettement moins bien que les pays de l'OCDE, où ce taux est de 15,4 en moyenne. Faut-il en conclure que les personnels universitaires épargnés devront se débrouiller pour assurer l'intendance et les tâches dont se chargeaient leurs collègues non remplacés ? C'est pourtant aux universités qu'échoient ces tâches. Las, vous leur refusez les moyen...
...ils sont souvent onéreux, voire dangereux, à l'image de leurs prédécesseurs, les marchés d'entreprises des travaux publics, ou METP. Quel effort l'État consacrera-t-il vraiment à la réhabilitation du patrimoine immobilier des universités sur l'ensemble du territoire ? Quels moyens seront effectivement alloués à ces travaux, et selon quel échéancier, pour que nos universités accueillent enfin les étudiants dans des conditions dignes de la cinquième puissance économique mondiale ?