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Interventions sur "contractuel" de Pierre Cohen


5 interventions trouvées.

C'est à nos yeux l'un des trois principaux points de clivage qui nous opposent en ce qui concerne ce projet de loi. Que les universités aient la possibilité de recruter des contractuels, par exemple pour embaucher des enseignants-chercheurs étrangers de renom : nous sommes d'accord. Qu'elles aient la capacité de recruter des compétences nécessaires mais qui n'existent pas encore dans le cadre d'emplois de la fonction publique : soit. Que la possibilité existe d'embaucher des contractuels pour des missions ponctuelles : d'accord. Mais votre texte propose un pourcentage global, e...

Je n'ai pas très bien compris la démonstration du rapporteur. Cet amendement est fait tout simplement pour minimiser le pourcentage des contractuels. Toutes les embauches faites sur les fonds propres ou par les fondations concernent obligatoirement des contractuels puisqu'il ne peut pas y avoir d'emplois statutaires payés par les ressources propres de l'université. Monsieur le rapporteur, en n'affichant le pourcentage consacré aux contractuels que sur la dotation, vous le minimisez en termes d'affichage, et c'est justement là qu'est le dange...

Votre amendent, monsieur le rapporteur, a pour seul but de minimiser l'impact du poids réel des contractuels. En réalité, le pourcentage de contractuels sera de plus en plus important. Et le jour où ceux-ci formeront la majorité des emplois dans l'université, vous aurez remis en cause le service public de l'université.

...e si nous n'avons pas le même avis sur la façon de remplacer ces départs. Pour construire une carrière d'enseignant-chercheur, il faut beaucoup de temps. Nous devons par ailleurs avoir une vision de l'université de demain. On peut certes financer au coup par coup si je retiens l'esprit de ce que vous avez annoncé tout à l'heure, madame la ministre en embauchant ponctuellement, par des postes contractuels, d'éminents chercheurs désireux de venir en France. Reste qu'une vraie ambition pour l'université suppose une vision précise de ce qui sera nécessaire en termes d'emplois, et notamment d'emplois d'enseignants-chercheurs. Il est de mauvaise politique d'attendre les départs à la retraite et d'y répondre annuellement, au coup par coup et au gré des lois. Si l'on songe par exemple au niveau d'encad...