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Interventions sur "comptabilité" de Pierre-Alain Muet


4 interventions trouvées.

...ors qu'elle aurait dû être neutre du point de vue budgétaire une taxe carbone devant originellement, je le rappelle, compenser la suppression de la taxe professionnelle. Enfin, les conditions dans lesquelles de nombreux programmes budgétaires ont été basculés dans Chorus et la sous-utilisation des fonctionnalités comptables de ce progiciel font peser un risque majeur sur sa capacité à tenir la comptabilité générale de l'État en 2012. Si, comme vous le craignez, Chorus ne devait être qu'un avatar d'Accord, on aurait tout lieu de s'inquiéter ! Nous avons intérêt, dans la situation budgétaire actuelle, à avoir une vision claire du niveau réel du déficit public ; or, les investissements d'avenir faussent complètement la lisibilité du solde budgétaire. Présidence de M. Yves Censi, vice-président de la ...

...suffisante n'a pas permis aux personnels de s'adapter à ce nouveau système d'information. L'usage d'un logiciel d'une telle complexité ne nécessite-t-il pas une formation approfondie ? Beaucoup se sont plaints de l'absence de manuel, déplorant d'avoir été obligés de « plonger dans le grand bain sans savoir nager ». Le rapport de la MILOLF avait souligné la nécessité pour l'État de se doter d'une comptabilité analytique, et l'un des avantages de Chorus par rapport aux systèmes d'information précédents devait être de permettre une telle comptabilité, ou pour le moins une analyse des coûts. Or la Cour déplore dans son rapport l'utilisation a minima des possibilités offertes par Chorus en la matière.

...ne vision globale. Or même l'AIFE ne semble pas être en mesure de suivre la totalité des programmes informatiques. Le problème de la gouvernance, qui avait conduit aux déboires d'ACCORD, me paraît donc subsister. S'agissant, enfin, des fonctionnalités de Chorus, le progiciel de gestion intégrée de la société SAP avait été choisi en raison de la grande expérience de celle-ci dans le domaine de la comptabilité analytique. Pourtant, il semble que l'on soit obligé de maintenir, en sus de Chorus, la plupart des applications « métiers » des ministères, si l'on veut répondre aux objectifs découlant de la LOLF en matière de gestion publique.

Pourquoi Chorus, logiciel qui passe pour être très bien adapté à la comptabilité analytique, ne permet-il pas d'en faire ?