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Monsieur le président, messieurs les ministres, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, après la Tunisie et l'Égypte, la Libye a été à son tour contaminée par la fièvre de la cyberdissidence.
dont la page intitulée « Révolte du 17 février 2011, jour de colère en Libye » était sans équivoque, les rassemblements populaires se sont multipliés, certains d'entre eux anticipant même ces mots d'ordre puisqu'ils débutent dès le 15 février dans la deuxième ville du pays, Benghazi. Immédiatement, Kadhafi déclenche une répression brutale et sanglante contre son propre peuple en quête de réformes, de considération et de liberté ; le nombre de tués et de blessés croît très...
... savons tous que la solution ne peut être que politique : elle passe par un retrait de Kadhafi du pouvoir et par son renoncement à tout rôle politique. Cela prendra nécessairement du temps, et rien ne serait plus contre-productif aujourd'hui que de s'enfermer dans un calendrier strict. Mes chers collègues, nous devons nous prononcer sur l'autorisation de prolonger l'intervention de nos forces en Libye au sein de la coalition coordonnée par l'OTAN. Il est de la plus haute importance que les Européens restent déterminés à construire un espace de paix dans leur environnement immédiat. Cela passe nécessairement par la construction de la paix en Libye. Nous devons en être les artisans. « Il existe un chemin vers la paix porteur d'un nouvel espoir pour le peuple libyen. Un avenir sans Kadhafi, qui ...
...e, les Africains avaient demandé à être mieux représentés au Conseil de sécurité de l'ONU par l'obtention d'un siège de membre permanent, accompagnée d'une éventuelle augmentation du nombre de membres permanents. Ne serait-il pas opportun, à l'issue de la crise ivoirienne, de se pencher sur ces propositions et de donner davantage de responsabilités au continent africain au sein de l'ONU ? Sur la Libye, certains se posent des questions sur la légitimité et la représentativité du CNT. Il faut également garder à l'esprit que ce pays se compose de douze tribus, dont apparemment seules aujourd'hui trois ne soutiendraient plus M. Kadhafi. Cet état de fait est-il pris en compte ? Donne-t-il lieu à une réflexion sur la sortie pacifique et politique de la crise ?
...e, les Africains avaient demandé à être mieux représentés au Conseil de sécurité de l'ONU par l'obtention d'un siège de membre permanent, accompagnée d'une éventuelle augmentation du nombre de membres permanents. Ne serait-il pas opportun, à l'issue de la crise ivoirienne, de se pencher sur ces propositions et de donner davantage de responsabilités au continent africain au sein de l'ONU ? Sur la Libye, certains se posent des questions sur la légitimité et la représentativité du CNT. Il faut également garder à l'esprit que ce pays se compose de douze tribus, dont apparemment seules aujourd'hui trois ne soutiendraient plus M. Kadhafi. Cet état de fait est-il pris en compte ? Donne-t-il lieu à une réflexion sur la sortie pacifique et politique de la crise ?