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La principale explication est donc d'ordre commercial et, pour ne pas porter préjudice à tel ou tel constructeur, il faudrait une réglementation uniforme. En attendant, on construit des voitures pouvant rouler à 250 kilomètres-heure ; la publicité aidant, elles plaisent car on suscite une envie ; mais, en même temps, on fait tout pour interdire aux gens de rouler vite et on conçoit des systèmes extrêmement ingénieux pour limiter la vitesse Tout cela est grandement hypocrite et mériterait un vrai débat. Reste que, selon certains juristes, il n'est pas impossible qu'un constructeur finis...
Alors que les autorités affirment qu'il faut réduire la mortalité et l'accidentalité sur les routes, que la question de la vitesse est sans cesse mise en avant, on continue à vendre des voitures qui vont à 250 kmh bien que l'on ne puisse pas rouler à plus de 130, voire de 150 en tenant compte des petits excès de vitesse !
Ma question est infiniment plus simple : dans la mesure où il est peu probable que l'on autorise demain à rouler à 200 kmh sur les autoroutes, où est la logique quand on continue à vendre des voitures de plus en plus puissantes ?
Je persiste à ne pas comprendre à quoi sert de vendre des voitures que l'on ne peut pas utiliser au maximum de leurs possibilités
Je suis quelque peu désappointé car vous avez répondu par avance à l'essentiel des questions que j'allais poser. Concernant cependant la vitesse, comment expliquez-vous, alors que l'on ne peut rouler en France, comme dans nombre de pays européens à plus de 130 kmh, que l'on vende des voitures qui roulent à 250 kmh ? À quoi cela sert-il et pourquoi n'y a-t-il pas, comme dans certains pays, de bridage des véhicules à la construction ?
...mportante dans toutes les autres catégories d'usagers de la route : sur la période 2002-2009, 43,3 % pour les piétons ; 28,2 % pour les cyclistes ; 56,1 % pour les véhicules légers et 13,7 % pour les motards. Nous avons entendu dire que des mesures concernant les motos permettraient de sauver 300 vies et d'éviter 500 handicaps par an, ce qui n'est pas rien. Tous les députés, qui font beaucoup de voiture, ont constaté que de nombreux motards effectuaient des dépassements à des vitesses excessives. Or il semble difficile de contrôler la vitesse des motos, notamment avec les radars : d'où l'impression d'une certaine impunité. Le CISR a donc proposé que l'on augmente la surface des plaques pour mieux identifier les motos et contrôler leur vitesse. Tout semble prouver que la circulation en deux-roues...
...es usagers, soit soumis aux mêmes contrôles, et que les contrôles soient adaptés en fonction des modalités de déplacement ? Ne doit-on pas faire en sorte de résoudre les problèmes techniques qui s'opposent au contrôle de vitesse des motos ? Les motards n'ont-ils pas le sentiment que leur vitesse est moins décelable et qu'ils seront donc moins contrôlés ? Aujourd'hui, nous voyons très rarement des voitures rouler à des vitesses très importantes. Or c'est encore le cas des motos sans que cela soit général. Pourquoi ?
Actuellement, les constructeurs vendent des voitures qui signalent les radars fixes. Qu'adviendra-t-il de ces équipements ?