23 interventions trouvées.
... sur ce que vous venez de dire, car la vitesse est en permanence au coeur de nos débats. Vous nous dites que si nous voulons faire des progrès, il faut abaisser la vitesse de circulation, donc revenir à la baisse sur les vitesses maximales actuellement applicables sur les différents types de routes. Mais ne pensez-vous pas qu'un tel raisonnement peut avoir des limites ? Il est bien évident qu'un véhicule qui ne se déplace pas ne risque pas d'avoir d'accident, comme vous l'avez fait remarquer. Or, il est également évident qu'un véhicule est fait pour se déplacer. Il faut donc fixer une vitesse acceptable, raisonnable : l'utilité de la voiture doit être conforme aux attentes des conducteurs. On ne saurait réduire la vitesse à 50 kmh sur autoroute. La limitation de vitesse est-elle la seule solutio...
du bridage des véhicules et du système Lavia ?
...sion, partagée en parts égales entre unités territoriales et unités spécialisées. La gendarmerie souhaite rationaliser l'implantation et l'organisation des unités de sécurité routière, notamment en ramenant le nombre de pelotons d'autoroute à une trentaine pour privilégier une action sur le réseau secondaire. Les brigades rapides d'intervention bénéficieront de la livraison échelonnée de nouveaux véhicules rapides. Au sein des missions de la gendarmerie, la sécurité routière représente 15 % de l'activité. La révision générale des politiques publiques a eu un impact, avec une diminution d'effectif à hauteur de 350 équivalents temps plein, soit l'équivalent de 10 % de la capacité des unités spécialisées. En dépit de cet effort consenti par la gendarmerie, les résultats sont comparables à ceux de l'...
...dans lesquels on pourrait mettre en oeuvre de tels appareils. Enfin, les mesures décidées récemment permettront de procéder plus rapidement à une prise de sang après que l'on aura constaté qu'un conducteur est sous l'emprise de stupéfiants. Cette accélération de la procédure permettra aux personnels ayant conduit l'intervention de retourner plus vite sur le terrain. J'en viens à la question des véhicules étrangers qui échappent aux sanctions. C'est une réalité indéniable. Un quart des infractions concernant les limitations de vitesse sont le fait de véhicules immatriculés à l'étranger. Pour la période estivale, le chiffre s'élève à 2 millions de véhicules. Pour répondre à cet enjeu considérable, des décisions ont été prises au niveau européen et la perspective d'une transmission d'informations r...
On pourrait aussi les brider, au lieu de continuer de fabriquer des véhicules pouvant rouler à 250 kmh, alors que l'on cherche par ailleurs à contrecarrer par tous les moyens les effets de la vitesse excessive de déplacement
Précisons que ces études concernent, plus souvent qu'en France, des véhicules à boîte automatique, ce qui n'est pas neutre.
Il reste à déterminer si l'usage du téléphone au volant, sous la forme du kit mains libres, présente un danger ou non. Même si ce danger est modeste, voire faible, il conduit mécaniquement à un certain nombre d'accidents. Il faut en tirer les conséquences. Mais on peut se demander s'il ne risque pas d'être difficile pour les constructeurs de faire machine arrière en proposant des véhicules ne permettant plus de connecter les téléphones. Comme je le rappelais hier, on a commencé par fabriquer des véhicules capables de rouler à 250 kilomètres à l'heure, avant de réaliser des études sur des dispositifs permettant de limiter la vitesse. J'ai bien noté qu'il y avait des travaux en cours, conformément aux décisions du comité interministériel du 11 mai dernier, mais j'ai peur, en vous é...
.... On peut penser que le phénomène a toujours existé et qu'on ne fait qu'en prendre davantage conscience aujourd'hui, parce qu'on étudie davantage ces questions. Un autre facteur d'explication peut être la monotonie le paysage défilant lorsqu'on conduit sur autoroute a ainsi été très éloquemment comparé à un programme de télévision. Cela étant, ne pensez-vous pas que les nouveaux équipements des véhicules jouent aussi un rôle ? Dans la mesure où ils constituent un facteur de sécurisation, ne conduisent-ils pas, de manière paradoxale, à une perte de vigilance ? Comment expliquer, plus généralement, la persistance de l'hypovigilance comme cause d'accident, en dépit des progrès technologiques et techniques qui ont été réalisés ?
La première, qui s'adresse à M. Le Coz, sera un peu provocatrice. Certes, brider les véhicules à 130 kilomètres-heure n'empêchera pas les excès de vitesse en agglomération mais quelle logique y a-t-il à construire des véhicules qui peuvent atteindre 250 kilomètres-heure et, comme la limitation à 130 kilomètres-heure s'impose en France et dans de nombreux autres pays, à s'ingénier ensuite à mettre au point des systèmes permettant de réduire la vitesse ? J'aimerais vous voir aller jusqu'au ...
...ébat. Reste que, selon certains juristes, il n'est pas impossible qu'un constructeur finisse par être attaqué en justice pour complicité via la fourniture d'engins dangereux en cas d'accident mortel ayant pour cause essentielle et avérée la vitesse. J'en viens à ma deuxième question. De l'avis général, les constructeurs automobiles français sont plutôt bons pour ce qui est de la sécurité des véhicules et de l'adaptation d'un certain nombre de systèmes. Or, curieusement, nous n'obtenons pas les meilleurs résultats européens en matière de sécurité routière. Comment expliquez-vous ce décalage ? À quelle échéance estimez-vous, d'autre part, que l'ensemble du parc automobile pourra être équipé d'un certain nombre des dispositifs qui ont été mentionnés, sachant que l'âge moyen des véhicules est d'...
Nos travaux nous montrent déjà que la sécurité routière n'est pas une science exacte, puisque nous entendons ici tout et son contraire, ainsi que beaucoup de généralités Comme dans beaucoup d'autres pays, il n'est pas possible sur notre territoire de rouler à plus de 130 kmh. Faudrait-il dès lors préconiser que l'on bride les véhicules, par exemple à 150 kmh ? Ainsi, les constructeurs ne pourraient plus vendre des véhicules qui roulent à 250 et en faire la promotion sur cette base
En l'occurrence, la législation interdit l'usage des véhicules trop puissants !
...quelque peu désappointé car vous avez répondu par avance à l'essentiel des questions que j'allais poser. Concernant cependant la vitesse, comment expliquez-vous, alors que l'on ne peut rouler en France, comme dans nombre de pays européens à plus de 130 kmh, que l'on vende des voitures qui roulent à 250 kmh ? À quoi cela sert-il et pourquoi n'y a-t-il pas, comme dans certains pays, de bridage des véhicules à la construction ?
Il ne s'agit pas de stigmatiser les pilotes de motos, mais de trouver des solutions aux problèmes qui se posent. Nous attendons que vous nous apportiez des explications, pour que nous puissions, de notre côté, proposer des solutions. D'abord, je remarque que le parc des deux-roues représente près de 2 % des véhicules, et un peu moins de 30 % des accidents. Statistiquement, les dépassements de vitesse sont plus souvent le fait des motards que des automobilistes. Depuis des années, la réduction du nombre de tués est beaucoup plus importante dans toutes les autres catégories d'usagers de la route : sur la période 2002-2009, 43,3 % pour les piétons ; 28,2 % pour les cyclistes ; 56,1 % pour les véhicules légers e...
Qu'en sera-t-il des systèmes intégrés dans les véhicules, c'est-à-dire fournis par les constructeurs ?
Combien de véhicules sont équipés de ce genre de système ?
Faut-il brider les véhicules ?
Tout le monde s'accorde bien sûr à dire que si les véhicules roulaient très lentement, il y aurait moins d'accidents. Mais ne pensez-vous pas qu'en la matière, il existe un seuil d'acceptabilité ? Le principal motif de retrait de points sur le permis de conduire dans 57 % des cas reste en effet la vitesse, sachant que dans la majorité des cas, il s'agit de petits excès de vitesse, de moins de 20 kilomètres-heure. La vitesse ne pèse cependant guère plu...
...oses laissent à désirer Dont acte. Pouvez-vous nous dire quelques mots de la gouvernance en matière de sécurité routière ? Disposez-vous d'éléments de comparaison avec les pays étrangers ? Je suis d'accord avec vous, le seuil de tolérance n'évolue que grâce à une démarche pédagogique. La communication est-elle adaptée ? Que pensez-vous des publicités qui mettent en valeur les performances des véhicules, alors même que la vitesse est réduite à 130 kmh sur l'ensemble du territoire ?
...ésence de radars, nous ne disposons que de peu d'éléments sur le respect des engagements pris de lancer une autre communication. Que pouvez-vous nous en dire ? Les usagers disent accepter d'être contrôlés, mais non d'être piégés. Considérez-vous comme convenable et efficace que des contrôles soient effectués par des agents qui se dissimulent ? Enfin, avez-vous réfléchi à un éventuel bridage des véhicules, de façon qu'ils ne puissent dépasser la vitesse légale ? On sait que la publicité dont certains font l'objet s'appuie bel et bien sur la vitesse...