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..et où les combats s'intensifient sur le territoire libyen. Concernant le lancement de cette opération, nous saluons l'indiscutable esprit d'initiative et l'incontestable rapidité d'action et de décision du Président de la République, qui ont permis d'éviter un bain de sang à Benghazi. Que n'auraient pas dit les bonnes âmes qui s'opposent à cette intervention si nous avions laissé faire un nouveau Srebrenica, dont nous venons de commémorer hier, triste...
...éditerranée qui se tenait à Rabat. J'ai pu y mesurer la soif de changement dans la paix et la stabilité ainsi que les attentes de la société civile, le volontarisme de la classe politique et le large consensus autour du roi Mohammed VI. Quant à la Syrie, le régime en place écrase sa population dans un bain de sang honteux. La situation est d'autant plus grave qu'à la différence de l'insurrection libyenne, le Conseil de sécurité des Nations Unies est divisé, bloquant le cadre juridique de toute intervention. Nous regrettons à cet égard la position ambiguë de la Russie et détestable de la Chine, qui a peur des légitimes aspirations démocratiques de son propre peuple. Les événements d'hier, près de l'ambassade de France, doivent être fermement condamnés, car contraires aux principes élémentaires ...
Le massacre du peuple libyen par Kadhafi et les siens n'a que trop duré. Ce dictateur, dirigeant d'un autre âge, doit partir ! (Applaudissements sur les bancs du groupe NC.)
... aujourd'hui les moyens matériels de l'emporter ? En stratégie militaire, il est un principe : plus la situation se prolonge, plus la menace d'un enlisement devient réelle. Ce ne sont pas, vous en conviendrez, les exemples qui manquent de par le passé, au premier rang desquels figurent l'Irak et l'Afghanistan. Force est de constater que le soutien de la communauté internationale à l'insurrection libyenne isole diplomatiquement Kadhafi, lequel n'a plus d'alliés, mais a malgré tout encore quelques moyens et soutiens. Au regard de la longueur de l'intervention et de la difficulté d'atteindre notre objectif sur l'ensemble du territoire libyen, la question des moyens humains, logistiques et budgétaires se pose de manière légitime. Le financement des opérations extérieures, sous-budgétisées en loi ...
Toutefois, dans la recherche d'une solution politique, n'oublions pas que ce pays, historiquement composé de trois entités distinctes, Cyrénaïque, Fezzan et Tripolitaine, peut, dans une option confédérale, trouver l'amorce d'une solution. La question du retour d'expérience, des enseignements, des leçons à tirer du conflit libyen viendra : en termes de budget de la défense, de formation de nos personnels, d'utilisation de nos matériels et moyens logistiques. Nous ne pouvons manquer, à tous les niveaux, le coche de la sortie de crise libyenne. Nous devons d'ores et déjà y réfléchir, car il faut la préparer. Que la solution soit politique ou militaire, ou les deux.