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...à. À mon avis, il faut être plus incitatif. On ne peut tout faire par la contrainte, en particulier celle de la loi, car il n'y aurait plus de démocratie locale ! Il y a donc, à mon avis, une erreur sur la forme. D'ailleurs, dans les communes, la gestion des sols est une tradition, et c'est mettre à mal cette tradition, cette histoire, que de procéder comme vous le proposez. Au lieu d'avancer, l'intercommunalité ferait un pas en arrière. Or j'appelle celle-ci de tous mes voeux, car c'est dans ce sens qu'il faut évoluer, pour une meilleure gestion de tout un ensemble de problématiques, en particulier en ce qui concerne les deniers de nos territoires. Faisons plutôt confiance aux élus locaux. En outre, comme il a été rappelé aussi, nous sommes à la charnière de deux réformes importantes. Il y a, bien sûr,...
...nt de devenir des communes dortoirs, bénéficiant de moins de services d'équipements collectifs, de transports et de culture. Comment relier ces métropoles à leur hinterland de façon à préserver la cohésion sociale ? Il me semble que nous devons être particulièrement attentifs à la répartition des compétences. Le mécanisme de fusion des communes est trop exigeant. L'avenir me semble plutôt dans l'intercommunalité, qui garantit la mutualisation en même temps que la proximité. De mon expérience d'un pays qui a ouvert la voie à une coopération entre communautés de communes, je tire la conviction que l'essentiel est la flexibilité, qui autorise les initiatives et la contractualisation pour des actions déterminées.