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Quand on a lancé l'alerte pour AIG, on a parlé de 600 milliards Notre commission se donne pour but de trouver des mesures régulatrices de la spéculation. C'est mission impossible. Sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX) et les marchés pétroliers, on ne connaît pas réellement l'identité des intervenants : quand une banque intervient, on ne sait pas si c'est pour le compte d'un opérateur ou d'un spéculateur. Quand le prix du baril est monté jusqu'à 150 dollars, entre 70 % et 80 % des intervenants n'étaient pas identifiés comme pétroliers ; le s...
...t loin d'être réglés et que l'inflation n'est pas tant redoutée que l'on veut bien le dire. La BCE a ainsi injecté sur le marché 1 000 milliards de dollars au taux de 1 % ; après un premier remboursement, elle a réinjecté une somme équivalente et elle s'apprête à acheter de nouveaux bons du Trésor ; la Federal Reserve (FED) a quant à elle fait de même et a doublé son bilan en deux ans. Comment la spéculation pourrait-elle cesser dans ces conditions ?
Les statistiques de la Bank for International Settlements l'attestent, monsieur le président : les masses monétaires émises continuent d'augmenter ainsi que la hot money. Tant qu'il en sera ainsi, il sera illusoire de vouloir élever des digues contre la spéculation.
Vous avez évoqué Nicholas Kaldor : il a défendu la spéculation et enseigné à Harvard dans les années 1980 l'imperfection des marchés et l'inadéquation de l'offre et de la demande pour produire un prix rigoureux. J'ai lu, plus jeune, François Perroux, Jean Denizet ou Henri Bourguinat, qui s'inquiétaient du déséquilibre structurel de la balance des paiements américaine et de la croissance autonome des eurodollars des dollars non-résidents et des masses fl...