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...e et faire ce qu'on veut ! Dialoguer, c'est s'écouter les uns les autres pour essayer de sortir un texte qui puisse convenir à tous. La réaction de la presse, de tous les journaux, aujourd'hui, montre bien que ce coup fourré est unanimement rejeté par l'ensemble du pays. Comment pourrait-il d'ailleurs en être autrement dès lors que, par cet article, vous repoussez l'âge de départ en retraite des infirmières, non pas de cinquante-cinq à soixante ans, mais, comme l'a bien montré hier Jean Mallot, l'un de nos plus brillants parlementaires, de cinquante-cinq à soixante-deux ans ? En effet, pour une personne qui commence à dix-huit ans des études d'infirmière d'une durée de trois ans, les quarante et une années de cotisation ouvrant droit à une retraite complète, ne seront pas atteintes avant soixante-d...
... ne fait pas moins de huit ans ! (« Bravo ! » et rires sur les bancs du groupe UMP.) Le problème, c'est que, lorsque nous vous rappelons, lors des questions au Gouvernement, que vous avez déjà eu tout le temps d'agir, vous avez tendance à oublier ce calcul ! Aujourd'hui, en matière de dialogue social, nous avons affaire à un Gouvernement sous lequel on atteint le fond du gouffre. La question des infirmières en est un bon exemple : au nom d'un dialogue que vous prétendez fructueux, vous prétendez faire passer en force, dans la discrétion d'une séance de nuit, une réforme qu'aucun syndicat n'a signée, à l'exception d'un seul, très minoritaire, une réforme qui est donc refusée par l'immense majorité des représentants des syndicats d'infirmiers et d'infirmières. L'article 30 constitue un nouveau coup ...
...er le problème et ignorer que, dans notre pays, des millions de personnes ne disposent que de quelques euros pour se nourrir. Mais, de ce côté de l'hémicycle, nous sommes bien décidés à apporter des réponses et, en tout cas, à défendre ces personnes. Vous niez aussi l'évidence sur l'article 30, qui focalise notre courroux, et qui traite bien de l'âge du départ à la retraite des infirmiers et des infirmières. Vous voulez le faire passer de cinquante-cinq à soixante ans, avant même qu'ait eu lieu le grand débat que vous prétendez appeler de vos voeux et qui n'est, en fait, qu'un autre coup fourré. Non seulement vous repoussez l'âge de départ à la retraite, mais vous passez sous silence la question de la pénibilité. Michel Issindou et Bernard Derosier en ont dit quelques mots, Catherine Lemorton a aj...
Quand bien même aurait-elle répondu, le débat parlementaire doit permettre de poursuivre le dialogue. Or, manifestement, le Gouvernement est aussi affligeant dans ce domaine qu'en matière de dialogue social. Des questions de fond très précises ont été posées. Qui plus est, Jean Mallot vient de démontrer de manière limpide qu'il s'agit de repousser l'âge de départ à la retraite des infirmières, non pas de cinq ans, mais plutôt de sept ans. Ce n'est pas mince ! Certes, Mme Bachelot a un côté jovial qui est plutôt agréable, mais c'est bien le fond qui compte. Or, sur le fond, nous n'avons eu aucune réponse. Peut-être avons-nous mal compris. Dans ce cas, monsieur le secrétaire d'État, rien ne vous empêche de reformuler la réponse. En pédagogie, on dit que la répétition fixe la notion. Il...
celui qui est porté au moyen d'un article : l'article 30. Vous avez raison d'évoquer Ravaillac : vous avez dégainé une arme qui remet en cause la retraite statutaire des infirmières. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Cet article, qui n'a d'ailleurs rien à voir avec l'objet du texte, vous permettra, discrètement certainement dans la nuit de jeudi à vendredi, et de toute façon à un moment vous permettant de bénéficier d'une certaine confidentialité , de faire passer une disposition essentielle dans le dos des infirmières. Elles se le rappelleront, je peux vous l...
Ce gouvernement voudrait, en fait, avoir le beurre, l'argent du beurre et l'infirmière qui va avec (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
défendue avec talent, avec brio et avec coeur par Mme Fraysse. On comprenait, en l'entendant, qu'elle était vraiment sensible au sort annoncé des infirmières. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Une fois de plus, le rapporteur et le secrétaire d'État ne nous font qu'une réponse laconique, peut-être en raison de l'abattement qui les atteint en entendant les arguments qui viennent d'être invoqués. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Comme l'a indiqué M. Mallot, ce coup bas porté à la retraite des infirmières permet de financer en partie le bouclier fiscal : il s'agit de financer les énormes avantages offerts aux très privilégiés en prenant à ceux qui contribuent à la cohésion sociale de notre pays malheureusement, monsieur le secrétaire d'État n'a pas répondu. Par ailleurs, avec le talent qui est le sien, M. Mallot a souligné qu'en dépit de l'annonce que vous avez faite d'un débat collectif, long...