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a rappelé que la mission de l'État est de mettre un enseignant devant les élèves et que le projet de loi ignore ce point. La rapporteure pour avis a indiqué que le projet de loi distingue clairement le droit d'accueil du service d'accueil qui est mis en place par l'État ou la commune pour faire face à des situations nécessairement limitées. À titre d'illustration, le président Pierre Méhaignerie a indiqué que l'article 2 permet de garantir l'accueil des él...
a donné l'exemple d'un enseignant qui, élu par ailleurs conseiller général, a dû s'absenter durant quarante-deux demi-journées au cours de l'année scolaire. Ses élèves n'en ont pas moins été accueillis, mais il y a lieu de s'étonner qui n'ait été remplacé qu'à une seule reprise. En effet, ses absences ont été, par définition, étalées sur l'ensemble de l'année scolaire, par conséquent pas seulement au moment de la période hivernal...
a reconnu que certains adultes non enseignants sont actuellement déjà associés de façon bénévole à des actions d'accompagnement ou même de partage de compétences, mais ces interventions ne se font qu'à titre complémentaire, toujours en présence d'un enseignant : dans un tel cadre, les élèves sont donc placés sous sa responsabilité, aussi bien physique que pédagogique. Ne représentant que 2 à 3 % des absences des enseignants, la question des ...
Pour ce gouvernement, moins il y a d'enseignants, mieux c'est !
... vous deviez appliquer en ministre loyal, même si vous ne l'approuviez pas. On justifie toujours ces suppressions en prétendant que la manie française de créer sans cesse des postes supplémentaires s'était révélée contre-productive. L'argument est à moitié recevable : je suis de ceux qui pensent très sincèrement que la réussite scolaire dépend aussi, fort heureusement, du talent pédagogique de l'enseignant et de l'organisation des enseignements. Admettez quand même que ce n'est certainement pas en supprimant des postes qu'on obtiendra de meilleurs résultats. Qu'on réfléchisse à une meilleure répartition des moyens, d'accord, mais pourquoi en supprimer ? C'est ma première question. Je vous ai entendu dire que ces 11 200 postes étaient une goutte d'eau au regard du million d'enseignants. J'ai une pr...
...e au prix déjà élevé du transport s'ajoute celui des billets d'entrée ; le second, c'est qu'il s'agit d'emmener les élèves à de vraies expositions, à de vrais concerts ou à de vraies pièces de théâtre, c'est-à-dire à des manifestations publiques qui n'ont pas été réalisées pour le seul cadre scolaire. Or elles se déroulent évidemment le soir ou le samedi et le dimanche et il s'agit de trouver des enseignants du primaire qui soient volontaires. Certains le sont, assurément, mais, pour avoir évoqué la question avec M. Reiss, je regrette que leur dévouement ne soit pas récompensé puisque les heures supplémentaires ainsi effectuées ne sont pas payées et, si j'ai bien compris, ne le seront pas davantage à l'avenir ! De plus la hiérarchie les remercie à peine de leur dévouement.
Vous avez bien compris, monsieur le ministre, que nous sommes favorables, non pas à une augmentation mais à un maintien du nombre de postes. Nous souhaitons conserver ces 11 200 postes que vous voulez supprimer. Le financement de ces heures supplémentaires masque en réalité le fait et cela ne se sait pas assez dans notre pays que les enseignants ont une charge de travail importante, qui bien souvent va très au-delà du temps de travail hebdomadaire habituel. Combien de collègues passent des soirées à préparer leurs cours
Je vois qu'on sourit. Si certains d'entre vous sourient, chers collègues, c'est qu'ils ne connaissent pas le métier d'enseignant. Chaque heure de cours exige, en gros, une heure de préparation. Tout cela n'est pas pris en compte par le Gouvernement, notamment dans la proposition qu'il fait. Je soutiens donc, cela va de soi, l'amendement qui a été excellemment présenté par Mme Mazetier.