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Depuis 1957, les représentants de la presse quotidienne régionale et nationale étant majoritaires au conseil d'administration de l'AFP, ne convient-il pas de s'interroger sur ceux qui portent la responsabilité de l'ensemble des rendez-vous manqués auxquels il vient d'être fait allusion ? De plus, si les clients ne doivent pas en effet voter les tarifs, il n'en reste pas moins que ce système perdure depuis des décennies et que ce sont encore eux qui, ayant repris leur casquette de directeurs de journaux, les négocient ensuite à la baisse. Par ailleurs, privatisation et nationalisation ne sont pas si contradictoires que cela : devenu actionnaire principal de l'AFP à travers la CDC, l'État pourrait en ef...
...ortir de la logique actuelle, à la fois absurde et schizophrénique ? Elle est en effet absurde si des organes de presse qui se désabonnent peuvent siéger au conseil d'administration, dans lequel la PQR est historiquement surreprésentée. Elle est même schizophrénique lorsque les représentants des médias à ce conseil fixent des tarifs qu'ils contestent ensuite et renégocient à la baisse en tant que clients Mais le modèle économique est la vraie garantie de l'indépendance. Quel pourrait être le modèle économique pérenne de l'Agence ? Vous avez signalé que la part de l'État était passée de 60 à 40 %. Admettons qu'elle se stabilise : quelles pourraient être les conséquences de la crise que connaît la presse écrite ? Une multiplication des désabonnements pourrait se traduire par d'importantes pertes...