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... culture est aujourd'hui en panne. Les signaux d'alarme sont nombreux : chute spectaculaire de l'utilisation du français dans les documents européens et internationaux ; baisse de l'apprentissage et de l'usage de notre langue, y compris jusque dans nos zones traditionnelles d'influence dans les Balkans, au Maghreb ou en Afrique occidentale ; faiblesse récurrente de notre capacité d'attraction des étudiants étrangers, notamment dans les pays à forte croissance d'Asie où les dirigeants et les cadres de demain auront principalement une culture anglo-saxonne. Il y a, personne ne le conteste, urgence à moderniser et à donner un nouveau souffle au rayonnement de la culture française et plus largement francophone. Mais comme vos convictions sont sincères, le texte que vous présentez aujourd'hui ne peut ...
Cet amendement a pour objet d'intégrer dans le L1 santé, dans un souci de cohérence, les formations d'auxiliaires médicaux tels que les infirmières et les masseurs-kinésithérapeutes. Dans certaines facultés, les étudiants masseurs-kinésithérapeutes sont recrutés à l'issue du PCEM 1. Refuser d'intégrer ces formations dans la première année commune nous semble parfaitement contradictoire avec le texte de la proposition de loi. D'ailleurs, en commission, plusieurs députés de la majorité ont déploré que les professions paramédicales ne soient pas comprises dans la réforme, en invoquant la place qu'elles occupent dan...
Cet amendement concerne le tutorat, qui a déjà été évoqué ce soir, en vue d'améliorer l'encadrement des étudiants de première année. Le rapport Bach, qui a été remis à Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche le 21 février 2008, visait à rapprocher quatre filières médecine, odontologie, sages-femmes et pharmacie au sein d'une année commune de formation. Toutefois, force est de constater qu'aucune de ses recommandations n'a été reprise dans la proposition de loi. Cet amendement vis...
Je déplore que cette proposition ne donne aux universités aucun moyen supplémentaire pour assurer l'accueil de nouveaux étudiants ou la réorientation vers d'autres filières.
J'évoquerai brièvement deux sujets qui me semblent primordiaux, et en premier lieu l'inquiétude des facultés et des universités, qui ne sont pas prêtes pour la mise en oeuvre de cette réforme ; j'ai même bien peur qu'elles ne le soient pas à la rentrée 2009. La réforme soulève en effet des difficultés en matière de locaux et de recrutement puisque, si vous augmentez le nombre d'étudiants, il faudra augmenter celui des personnels enseignants et administratifs.
Je rappelle qu'à l'université de Grenoble, l'enseignement se fait par CD-ROM, ce qui n'est pas très satisfaisant car, même si l'utilisation des NTIC offre des pistes intéressantes, elle ne saurait se substituer à l'enseignement dit « présentiel », et le contact entre l'étudiant et le professeur reste indispensable. Le second point problématique est l'orientation de nos étudiants. Le rapport Bach proposait de mettre en place une orientation active des lycéens et des étudiants, notamment en renforçant le tutorat pour ces derniers, afin de les aider, d'une part, à mieux préparer les concours, et, d'autre part, à mieux choisir leur orientation. À ce propos, la suppression ...
Vous venez de dire qu'il y aura plus d'étudiants !