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...personnes qui en sont privées. Face à ce cas de conscience, j'ai rencontré, comme d'autres ici, des personnes qui ont eu recours à la gestation pour autrui. Elles ne l'ont pas choisie ! Je pense par exemple à une jeune femme qui a perdu son enfant et qui, victime d'une erreur médicale, peut continuer à produire des ovocytes mais ne peut plus porter d'enfant. Son mari est parfaitement fertile. Le couple, qui a pourtant la volonté acharnée de fonder un foyer, une famille, n'a pas d'autre recours à moins d'envisager l'adoption, qui n'est pas du tout la même façon d'aborder le projet parental, surtout pour un premier enfant que de partir à l'étranger et d'avoir recours à la gestation pour autrui, dans les conditions qui ont été décrites. Il faut noter que l'enfant qui naîtra alors n'a, à ce jo...
...amiliale, je dirai que je ne conçois la GPA que si elle est limitée à un cadre extrafamilial. En aucun cas elle ne doit pouvoir être proposée de mère à fille pour respecter précisément l'argument de la chaîne de descendance. Enfin, la marchandisation, nous l'entretenons avec notre refus d'envisager une légalisation. Comme l'a rappelé Jean-Christophe Lagarde, elle se traduit de deux manières. Les couples riches peuvent aller à l'étranger pour faire aboutir leur projet parental et les couples pauvres restent sur notre sol national. Quant aux femmes, certaines n'ont pas d'autre moyen pour survivre que de recourir à ce type de marché à l'étranger. C'est en totale contradiction avec les valeurs que nous défendons, notamment avec le respect de la femme et des droits fondamentaux de l'humain.