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et qui touche davantage les milieux défavorisés que les milieux aisés. Les patients doivent être aidés par des conseils diététiques, mais aussi sur le plan psychologique, et il me paraît très important que des médecins voient leur compétence reconnue pour ce type de maladie.
Je tiens à insister sur l'importance des archives en médecine. Toute publication intéressante doit avoir une antériorité majeure, c'est-à-dire de dix à vingt ans. La conservation des archives par les hôpitaux est très importante pour progresser en médecine, d'où la nécessité de permettre à ces derniers d'externaliser leur gestion, comme l'a si bien expliqué Mme Boyer. (L'amendement n° 88 n'est pas adopté.) (L'article 12 est adopté.)
Cet amendement concerne la prise en charge des frais de transport des jeunes jusqu'aux CAMSP centres d'action médico-sociale précoce et aux CMPP centres médico-psycho-pédagogiques par le biais de l'entente préalable auprès des médecins conseils de l'assurance maladie. On sait l'importance des CAMSP dans le développement de ces enfants. S'ils ne peuvent pas s'y rendre, c'est tout à fait dommageable. C'est pourquoi j'insiste vivement sur la nécessité de la prise en charge des frais de transport moyennant, bien sûr, entente préalable auprès des médecins conseils de l'assurance maladie.
Ancien président de conseil national des universités, je signale qu'au sein des CNU, il y a des intersections. Ces intersections sont une valeur ajoutée pour notre université. Elles existent en addictologie, en chirurgie, en médecine légale, et je ne vois pas pourquoi nous devrions nous priver de ce type d'intersections au niveau de la biologie. On peut donc nommer des biologistes hospitaliers universitaires non titulaires du diplôme d'études spécialisées, bien entendu en limitant la possibilité au domaine de spécialisation correspondant à la sous-section médicale ou à la section pharmaceutique de leur CNU.
N'oublions pas que les médecins s'installent vers trente-huit ou trente-neuf ans. Si nous prenons des mesures très coercitives, nous aurons des remplaçants définitifs, car ils pourront travailler sans contrainte, là où ils le souhaiteront et quand ils le souhaiteront. Je reviens sur la problématique des héritiers de Jules Ferry et de l'université. L'université est un ascenseur social où préside le grand principe de la gratuit...
La permanence des soins est, il faut le reconnaître, assurée en France et les médecins sont en mesure de l'organiser. En conséquence, nous proposons d'insérer, après le mot « libérale », les mots : « et sur la base du volontariat ».
La diminution de moitié du nombre de médecins formés n'est pas le fait de nos gouvernements, ni de nos courants de pensée. Elle a été patiemment organisée dans les années 1980-1990. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Cela a été fait de façon idéologique, pour diminuer les dépenses de santé en diminuant le nombre de prescripteurs. Nous essayons, de façon pragmatique, de corriger vos erreurs, et je ne comprends pas votre acharnement actuel. Nous avons doublé le nombre de médecins formés chaque année, en passant de 3 500 à 7 000 en huit ans. Cela a posé, du reste, divers problèmes aux facultés, et je remercie le Gouvernement de les avoir résolus, par exemple en accroissant les surfaces destinées aux salles de cours. Il y a un malaise, un problème de répartition, de permanence de soins. Mais, de grâce, cessez de nous considérer comme fautifs, alors que nous essayons simpl...
Cet amendement vise à remplacer, dans le troisième alinéa, les mots : « au moins une organisation représentative des médecins » par les mots : « un ou plusieurs syndicats médicaux reconnus représentatifs au niveau national ». En fait, je souhaite même le rectifier en ajoutant le mot : « libéraux ».
Notre but à tous, c'est d'avoir de bons médecins. Pour atteindre cet objectif, il faut que les formations soient multiples, c'est-à-dire qu'elles se déroulent dans plusieurs services diversifiés. Or, l'internat régional n'offrira bien souvent aux étudiants qu'un service de chirurgie et un service de médecine. Un tel schéma de formation n'est donc pas souhaitable. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC et du groupe NC.) Je vous rappel...
Quant au nombre d'étudiants, il faut bien voir qu'il n'est pas calculé en fonction de la population, mais en fonction de la démographie médicale. Ainsi, à Amiens, nous avons pu fortement augmenter le numerus clausus un quasi-triplement du nombre d'étudiants en première année parce que nous nous situons dans une zone de désertification avec 232 médecins pour 100 000 habitants. Il en va de même pour le nombre des internes, qui n'est pas figé mais adaptable. Il importe donc de conserver un internat national avec possibilité de régionalisation et adaptation du nombre des internes. C'est la raison pour laquelle je suis absolument opposé à cet amendement. Eh oui, monsieur le président, il existe des dissensions au sein du Nouveau Centre !
...t d'un an il apparaisse nécessaire d'évaluer une loi. La proposition de loi Fourcade s'inscrit dans cet état d'esprit et j'en salue l'initiative. Il est important d'étudier l'organisation des premiers soins, de mieux définir les pourtours du rôle des directeurs généraux des ARS, sans parler du médico-social. Personnellement, je n'étais pas du tout satisfait de l'ancien système qui organisait la médecine de ville de manière verticale la prévention, l'hospitalisation, les soins à domicile alors que la médecine actuelle fonctionne horizontalement, passant de la prévention à l'éducation et aux soins. Les soins et la chirurgie ambulatoires ont de surcroît complètement transformé le dispositif.
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, qu'est-ce que la loi HPST ? C'est une loi organisationnelle, qui vise à ce que, sur l'ensemble du territoire national, on puisse assurer la prise en charge des patients de façon équivalente, et avec un responsable, ce qui est très important et tout à fait novateur. La médecine, en France, a des problèmes : un problème démographique nous sommes au creux de la vague ; un problème de répartition ; un problème de permanence de soins. Et puis, il ne faut pas se le cacher, il y aussi un problème de blocage des honoraires des médecins libéraux. Très honnêtement, réévaluer une loi votée il y a un an ne me choque pas du tout. Des réaménagements sont nécessaires. C'est pou...
...évrier, lors des classements de A à E, chacun sait que les étudiants classés au niveau E ne réussiront pas le concours en fin d'année. Pourquoi continuer ? Pourquoi ne pas plutôt les orienter vers une autre faculté de sciences où, hélas, les candidats sont de moins en moins nombreux ? La passerelle entrante est une idée intéressante. Aujourd'hui, un nombre croissant de scientifiques entrent en médecine. C'est dommage : la médecine a aussi besoin de littéraires, car elle a une base éthique et sociale. Je suis persuadé que si le XXe siècle a fait ses hôpitaux grâce à des médecins formés aux sciences, le XXIe siècle fera les siens en abordant la technique autant que les questions sociales, liées à l'ensemble de la personnalité. Voilà pourquoi il faut soutenir l'idée de passerelle entrante. Cela é...
Sur 50 000 étudiants par an, 40 000 échouent. Ce sont, je le dis encore une fois, de bons étudiants qui sont collés. Pendant que 7 000 jeunes entreront en médecine, 1000 en dentaire, 1 000 en pharmacie et 1 000 suivront les cours de sages-femmes, 40 000 sortiront, au bout de deux ans, dans un état psychologique souvent très difficile et n'auront aucune équivalence. Cette première année est très difficile. En effet, on mesure, rien que pendant les cours, la rivalité entre les « nouveaux » et les redoublants. Vous savez, madame la ministre, les proportions ...
mais également de l'éthique. Dans le rapport que nous avons rédigé avec Jean Leonetti sur la fin de vie et sur l'éthique, nous avons regretté que la médecine devienne de plus en plus scientifique et de moins en moins humaine. Une passerelle d'entrée est donc nécessaire, même si elle doit être limitée, parce qu'il ne s'agit pas non plus que tous les littéraires puissent en profiter et éviter ainsi le concours. Ces bonnes propositions sont issues du rapport du professeur Bach. J'émettrai néanmoins quelques petits regrets. L'entretien n'est pas une mau...
Il y a aussi le problème de la permanence des soins. À vingt heures, dans certaines régions, il est difficile de trouver un médecin. Ce n'est pas inacceptable. Enfin, concernant l'accessibilité aux soins, je demeure persuadé que certains arrangements la rendent de plus en plus difficile, phénomène contre lequel le Parlement doit lutter.
Je reviens d'abord sur le problème des pharmaciens. Madame Lemorton, nous connaissons tous des étudiants qui vont passer deux ans en médecine puis deux ans en pharmacie mais qui, au bout de ces quatre ans, n'auront rien ! Et 70% des étudiants sont dans ce cas. Les intégrer permettrait de limiter le gâchis, d'autant que ce sont d'excellents étudiants. S'agissant des kinésithérapeutes, je rappelle qu'ils sont intégrés dans pratiquement deux tiers des cas. Il ne reste plus qu'un tiers et je pense que l'évolution se fera naturellement. ...
Quitte à me trouver hors sujet, je considère que nous sommes tous d'accord sur la nécessité d'accroître le nombre d'enseignants de médecine générale dans la mesure où il s'agit d'une filière très importante. Néanmoins, cette année, madame Lemorton, aucun candidat n'était recevable. Le CNU ne disposait pas de candidats selon les critères habituellement retenus. (L'amendement n° 13 n'est pas adopté.)
La loi de 2004 confie aux représentants des médecins libéraux et à l'UNCAM le soin de hiérarchiser et de fixer les tarifs des actes médicaux. Pourtant, les établissements de santé sont concernés par la valorisation et la hiérarchisation des actes médicaux. Par ailleurs, cette valorisation a des conséquences sur le choix d'exercice du médecin entre une pratique libérale et une pratique en établissement public de santé. Cet amendement propose d'as...