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Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, la loi est toujours dans son rôle lorsqu'elle modernise la société, lorsqu'elle fait progresser les consciences et lorsqu'elle renforce notre acquis républicain. Après la résolution que nous avons votée, ce texte conclut un travail parlementaire remarquable, conduit par nos collègues André Gerin et Éric Raoult, que je veux saluer ici.
Pour conclure, je citerai Amartya Sen qui dit très précisément que c'est lorsqu'une personne met l'accent sur un seul paramètre de son identité qu'elle devient vulnérable à la manipulation de la part des partisans du chauvinisme ethnique. Nous donnons, ce soir, grâce à ce texte, l'illustration d'une France sûre d'elle-même et de son choix, qui conjugue la liberté individuelle et le pacte républicain. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Monsieur le président, mes chers collègues, je rappelle tout d'abord à M. Glavany que le texte est un progrès non pas seulement pour les droits des femmes mais bien pour notre République et la démocratie. Je suis choquée de son argumentation. Pourquoi voter ce texte ? Précisément parce qu'il emporte avec lui l'intérêt de la nation et le contenu de nos valeurs républicaines ! (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP.) Je voudrais le rassurer : avec le Gouvernement, avec notre groupe parlementaire et son président, Jean-François Copé, nous sommes déterminés à poursuivre l'action en faveur de l'égalité entre les hommes et les femmes parce que nous sommes convaincus que c'est un combat permanent et prioritaire. Je veux dire combien j'ai été également choquée, en...
... d'une année consacrée aux droits des femmes. La burqa est évidemment incompatible avec les valeurs de la France et de la démocratie. La démocratie, c'est le partage des droits et des devoirs, pas le séparatisme. L'espace public, c'est la tolérance, la reconnaissance, pas le retranchement. Vous l'avez dit vous-même, madame la garde des sceaux, la démocratie se vit à visage découvert. Notre cadre républicain est bien le respect de la personne, pas sa négation, le rassemblement, pas la division. Ce constat est partagé par la communauté musulmane, avec laquelle il est absolument nécessaire d'envisager une pédagogie active et de rechercher les voies d'une solution efficace et apaisée. Fallait-il attendre ? Évidemment non ! Les droits des femmes n'attendent pas, et nous avons aujourd'hui des réponses fo...