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...plémentaire à la réduction du déficit. À une telle conception, je voudrais cependant apporter quatre nuances. Premièrement, l'évaluation révisée pour 2008 du prélèvement européen conduit à un montant de 18,7 milliards, de sorte que l'augmentation d'une année sur l'autre ne serait que de 186 millions, et non de 500 millions. En deuxième lieu, en 2007, en exécution, le trop perçu de contribution communautaire pour l'année précédente s'est traduit par une amélioration du solde budgétaire de plus de 1,5 milliard, ce qui a substantiellement contribué aux bons résultats de l'exercice. Troisièmement, même si l'argument est plus délicat à utiliser, il faut bien prendre en considération les fonds communautaires dont la France bénéficie. L'excellent rapport de Gilles Carrez en donne le montant et le « jaune ...
un impondérable de plus dans un contexte budgétaire trop contraint. Face aux stratégies nationales qui se dessinent dans le monde, y compris dans certains pays européens, il est essentiel que la France retrouve et refonde l'esprit communautaire et la solidarité. C'est sa responsabilité de pays fondateur, c'est son intérêt et c'est celui de tous les pays européens. De surcroît et j'en viens à mon quatrième argument ce serait sans doute une occasion manquée de considérer ces sommes comme des dépenses passives. Plus que jamais, dans la conjoncture économique actuelle, il nous faut « penser européen » si nous voulons inventer les solut...
...nt le Parlement européen à Strasbourg. L'heure n'est pas aux demi-mesures, mais bien plutôt à la mobilisation des énergies et des ressources disponibles. Aux gouvernements des États membres et donc à vous, monsieur le secrétaire d'État il appartient d'oeuvrer à la meilleure allocation possible des ressources ainsi collectées. À vous de plaider pour que les décisions budgétaires des instances communautaires favorisent en priorité les dépenses d'avenir, les dépenses de recherche et d'innovation, le soutien aux PME, l'agriculture face au défi alimentaire et la formation des hommes. La commission des affaires étrangères se doit d'être présente dans ce débat. Elle fera par exemple entendre sa voix sur le thème de la réforme du budget communautaire, en tirant ses propres conclusions des résultats de la...
... La France doit y prendre toute sa part. Dans quelques jours, je présenterai à la commission des affaires étrangères un rapport d'information sur le renforcement de l'influence et de la présence de l'Europe dans le système international. Dans la situation actuelle, la France a une responsabilité politique. Si nous partageons la vision d'une Europe nouvelle, la participation de la France au budget communautaire ne doit pas nous apparaître comme une charge dont on se passerait, mais comme la preuve de son engagement au service de cette Europe nouvelle, moderne, déterminée à porter ses intérêts dans le monde. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)