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Pas de tartuferie ! Quand on veut quelque chose, on le dit clairement. Voulons-nous, oui ou non, préserver la spécificité de notre système d'enseignement supérieur de la médecine, qui est un de ceux qui marchent le mieux ?
...on que s'il améliore ce qui ne fonctionne pas bien ! Or, si le présent texte est parfaitement légitimé, jusqu'à l'article 12, par la volonté d'améliorer ce qui fonctionne mal en renforçant l'autonomie des universités et les responsabilités des présidents là où c'est nécessaire quand c'est nécessaire, je ne vois pas pourquoi nous prendrions le risque de nuire à l'efficacité de l'enseignement de la médecine en touchant à l'autonomie et aux responsabilités des doyens, des UFR et des CHU dans un système qui fonctionne très bien,
...u'il est totalement dérogatoire au régime commun de l'enseignement supérieur. Il concilie en effet, grâce aux praticiens enseignants, l'enseignement théorique et la pratique des soins, ce qui remplit l'un des objectifs poursuivi partout ailleurs dans l'enseignement supérieur : former les jeunes à la pratique. Qui mieux que les professionnels peut gérer les mutations consécutives aux progrès de la médecine et donc l'évolution des effectifs en fonction de celle des pratiques médicales ? Pour un projet de loi qui est pragmatique et, voulant coller aux réalités en vue de remédier aux dysfonctionnements, supprime à cette fin le dirigisme étatique au profit de l'autonomie des universités et de la responsabilité de leurs présidents, je ne vois pas l'intérêt d'établir au sein de ces unités une tyrannie d...
Merci pour vos explications, madame la ministre. Mais je voudrais tout de même insister sur un point : il est injuste d'affirmer que le monde médical est un monde clos. Au contraire, grâce à leur liberté d'action et de gestion de leurs moyens financiers, les facultés de médecine se sont adaptées aux mutations ; elles ont intégré la chimie, la biologie et la physique dans leur enseignement ; elles se sont ouvertes à des recherches très peu liées à la tradition médicale. Dire que les doyens des facultés de médecine sont éloignés de l'esprit universitaire est absurde, car ce sont justement eux qui, grâce à la liberté dont ils jouissent, ont créé ce lien entre l'hôpital et...