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...référez supprimer les allocations familiales et montrer du doigt ceux qui apparaissent à vos yeux comme des parents déficients. Serait-ce là la définition de votre politique de cohésion sociale ? Entre 2007 et 2011, les crédits affectés par l'État en faveur des familles vulnérables sont passés de 25 milliards à moins de 10 milliards d'euros, soit une baisse de 60 % sur quatre ans. Concernant le RSA, il faut absolument lire le rapport de Christophe Sirugue, dont je salue le travail : cela vous donnera, monsieur le ministre, un certain nombre de pistes que vous pourriez utilement suivre. Sous prétexte d'une montée en charge plus lente que prévue du RSA, plus particulièrement du RSA activité, vous réduisez fortement la subvention budgétaire accordée au Fonds national de solidarité active en 2...
...roposer de lui confier également la gestion de ces crédits. Le directeur de Pôle emploi, que nous avons entendu en commission, s'est déclaré dans l'incapacité d'assurer un accompagnement minimum des demandeurs d'emploi. Êtes-vous à ce point coupé des réalités, monsieur le rapporteur spécial ? Je vous suggère d'aller faire un tour à Pôle emploi. Vous verrez si les personnes relevant aujourd'hui du RSA peuvent lui être confiées. Demandez également aux conseils généraux ce qu'ils en pensent. Certains pourront également vous renseigner utilement.
Je rappelle qu'un précédent amendement, par lequel un rapport était également demandé, a été adopté. Si notre groupe demande en effet aussi un rapport, c'est parce que nous sommes un peu inquiets de constater que la très lente montée en charge du dispositif du RSA ne semble pas contrarier outre-mesure nos collègues de la majorité ni le Gouvernement qui voient là une occasion de récupérer des financements. Nous sommes donc assez inquiets de l'avenir du RSA, dispositif pourtant absolument indispensable dans le contexte actuel. Nous demandons simplement de la transparence et de la clarté, tout en proposant des pistes qui peuvent être discutées. Las, vous ref...
... aux politiques publiques, y compris celles que vous avez mises en place récemment ou que vous comptez mettre en place prochainement. Cela vaut pour l'emploi, en particulier celui des jeunes, l'éducation, la fonction publique, les investissements publics je pense aux collectivités locales, que vous étranglez financièrement et les budgets sociaux. Mon intervention portera sur deux points : le RSA et l'aide à la parentalité. Aux dires du ministre, le RSA souffre d'un problème de logiciel mal adapté, de tuyauterie en quelque sorte il est vrai qu'il a été ingénieur. Le RSA nous a été présenté en 2008 comme la mesure phare du mandat du Président de la République, censé remplacer avantageusement le RMI et faire disparaître les travailleurs pauvres des statistiques. Selon les premières éval...
Le RSA devait s'inscrire si l'on en croyait le Président de la République et Mme la ministre de l'économie dans un contexte proche du plein emploi, où la maxime « travailler plus pour gagner plus » allait s'imposer à tous, et où l'on pourrait aller chercher la croissance avec les dents si jamais cela s'avérait nécessaire. Le contexte est aujourd'hui radicalement différent, du fait, concédons-le, de l...
...'emploi reste aujourd'hui une préoccupation majeure quand le projet de loi de finances pour 2009 prévoit une diminution des dépenses pour ce poste, ainsi d'ailleurs que pour celui du logement, et quand à ce jour le nombre de contrats aidés prévus en 2009 est inférieur à celui de 2008 ? Comment pouvons-nous imaginer que les personnes les plus éloignées de l'emploi seront prioritaires, avec ou sans RSA, quand les seules mesures annoncées par M. le secrétaire d'État à l'emploi portent sur les aides à la mobilité qui existent déjà par ailleurs et sur une augmentation éventuelle des contrats aidés, par ailleurs si souvent dénoncés et décriés par votre majorité ? Car, contrairement à ce que vous voulez nous faire croire, la réussite du RSA ne dépend pas uniquement de la volonté du demandeur d'...