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... ont d'ailleurs manifesté leur regret lors de la suppression du service national. Cette référence ne nous gêne donc absolument pas. Cependant, il me semble que l'appartenance à la communauté nationale n'est pas incompatible avec l'idée d'une identité européenne. J'expose donc le souhait qui figure d'ailleurs dans l'exposé des motifs, mais n'est pas repris ensuite dans le texte que le service civique puisse s'effectuer dans des pays européens, voire dans le cadre de la coopération décentralisée. Il existe déjà des exemples, dans d'autres pays européens, de belles réussites du service civique : l'Italie a mis en oeuvre une bonne mixité sociale au sein de son service civique, de même que l'Allemagne. Je crois que nous avons intérêt à travailler avec ces États afin de mettre sur pied, sinon des ...
Il faut expliquer la nature et les enjeux du service civique, bien montrer qu'il ne s'agit en aucun cas d'un « petit boulot » au rabais, mais bien d'un service n'est-ce pas, d'ailleurs, le sens du mot « ministre », fonction, monsieur le haut-commissaire, que vous n'avez pas voulu exercer ?
D'un service civique et non seulement civil destiné à réaffirmer dans la pratique les valeurs républicaines de solidarité et de partage. C'est déjà, au demeurant, le sens qu'ont su donner à leur projet de nombreux volontaires ; j'avoue n'être pas mécontente d'avoir parrainé vingt-quatre d'entre eux et contribué, avec Unis-Cité, au financement de projets relatifs aux technologies de l'information et de la communic...
Déjà ? Troisième point : il est essentiel de donner du corps à la dimension européenne du service civique. Nous devons à ce sujet rencontrer nos partenaires car, sans une dimension européenne, l'identité nationale n'aurait pas de force. Voilà ce que nous souhaitons, monsieur le haut-commissaire. Il s'agit, par ce projet d'intégration et de mixité sociale, de donner davantage de chair à la citoyenneté.