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Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, les propos et les chiffres relatifs à la mission « Santé » dans ce bleu budgétaire ne sont pas, avouons-le, faciles à analyser, et c'est regrettable. Il s'agit en effet des crédits alloués à la politique de santé hors assurance maladie dans des domaines décisifs. Le transfert de crédits aux ARS complique encore l'analyse alors que nous aimerions pouvoir dessiner l'évolution de notre effort dans ces domaines. C'est principalement sur la politique de prévention, dans laquelle j'inclus le dépistage précoce, « le vaccin des maladies qui n'en ont pas », que je m'exprimerai. La prévention constitue aujourd'hui la seule chance de pérennité de notre système de sécurité sociale.
Me voilà rassurée, car nous sommes souvent soumis à de fortes émotions. (Sourires.) Deux questions subsidiaires, madame la ministre : il est tout à fait opportun que l'ARS assume un rôle de planification, mais a-t-elle aussi un rôle d'incitation pour les collectivités concernées ? L'installation et l'entretien des défibrillateurs seront-ils à la charge desdites collectivités ?